Commençons par le début... à partir du plan d’affaires des 5 prochaines années et/ou de la prochaine année découle le plan marketing. Bien entendu, les stratégies de communication ne répondront qu’en partie aux objectifs marketing, et seront alignées au plan global de l’entreprise afin de travailler la notoriété, communiquer le positionnement/l’image, informer, acquérir/recruter, fidéliser, générer l’essai, stimuler/vendre...

Mettons maintenant le focus sur ce plan de communication, dans un contexte où il existe toujours des médias de masse mais qui doivent de plus en plus cohabités avec les médias interactifs. Chacun possède ses forces et ses faiblesses. Aussi, il faut une approche intégrée pour assurer une synergie entre eux et maximiser l’efficacité.

Vient alors la question: combien investir dans chacun, dans le contexte de budget qui n'augmente pas? La réponse n’est pas universelle, selon le produit/le service, la distribution, les prix, les cibles, etc.

Sachez que selon emarketer (Mars 2011), la consommation des médias interactifs par le public américain est d’environ 25% du total mais que les investissements publicitaires ne sont que de 19%. La tendance sera donc à la hausse du côté de l’interactif tant en ce qui a trait à la consommation qu'aux investissements.

Maintenant comment se répartit ce 18%? Cette fois, selon marketing Sherpa (2010), les sites internet accaparaient 27% du total de l’interactif (du 18%), l’achat de mots-clés en PPC 21%, les courriels 19%, les réseaux sociaux 11%, l’optimisation des engins de recherche (SEO) 10%, la publicité interactive (bannières etc…) 6% et autres approches 6%. Tout n’est pas statique et il est certain que les données 2011 auront changé, mais la table est mise pour débuter l’assemblage d'une stratégie de canaux qui répondra aux objectifs marketing.

La communication interactive a l’avantage d'être mesurable et instantanée. Ainsi, elle offre la possibilité de tester différentes approches (offres, titres, créatifs, etc.) sur un petit échantillon («n») afin de déployer l'approche gagnante sur l'ensemble de la base visée («N»).

Elle offre aussi la possibilité de personnaliser le contenu selon les intérêts / le profil de la personne qui a accordé la permission qu’on lui envoie nos communications. Nous pouvons maintenant ajuster la communication selon la plateforme préférée de ce membre (ordinateur, téléphone portable, réseau social), à la condition de mettre en place des processus d’analyse en amont et en aval d’une campagne afin d'assurer une rétroaction à la base de données centrale (et de prévoir les champs en conséquence). Évidemment, la plateforme de gestion de la base de données et de déploiement des communications devra être robuste, flexible, rapide et fiable afin de traiter et de déployer ces messages personnalisées.

Il est démontré que plus la communication interpelle le membre, meilleure est sa réception, sa perception et son comportement face à notre marque, nos services ou nos produits.