Êtes-vous atteint du syndrome FOMO (Fear of Missing Out), ou le besoin de vivre sans retenue? Citoyen Optimum s’est penchée sur ce phénomène qui s’empare des médias sociaux et qui influence la manière dont la génération Y prend ses décisions d’achats. Découvrez les grandes lignes de ce rapport commandé par l’agence.
«Le syndrome FOMO devrait être pris en compte par toutes les entreprises qui veulent faire partie de la vie numérique de leurs clients, explique Katia Robillard, vice-présidente relations publiques marketing chez Citoyen Optimum. Aider les clients à dénicher des expériences, à les partager avec les autres et à encourager leurs réseaux à entrer en contact peut être une occasion puissante de créer des liens d'une manière concrète et efficace».
Le phénomène, qui fait rage chez les 18 à 30 ans, semble s’étendre graduellement aux autres générations, et touche les personnes de tous les horizons: les deux sexes, les diverses situations familiales et même les différents niveaux de revenu. Près de 64% des Canadiens admettraient ressentir le syndrome, selon le rapport.
On y apprend aussi que 56% des Y ressentiraient davantage ce besoin de vivre sans retenue en réponse à ce qu’ils voient sur les médias sociaux. Ce besoin, combiné à l’accès en temps réel aux expériences de leurs pairs dans un contexte visuel, expliquerait le comportement. La volonté «d’être dans le coup» influencerait aussi leurs décisions d’achat. Mais qu’achètent-ils précisément, sous l’impulsion? Des voyages (59%), des fêtes/événements (56%) et de la bouffe (29%). Bon à savoir, 68% des jeunes Y effectueront un achat réactif, souvent dans les 24 heures suivant l'expérience émotionnelle.
Par ailleurs, l’étude a révélé que les niveaux de revenu les plus élevés (revenu du ménage de 75 k$ et plus) sont les plus susceptibles d'effectuer des dépenses réactives en réponse au syndrome FOMO et, par la suite, de partager leur expérience sur les médias sociaux afin d’influencer leurs pairs. Car, l’étude le précise, de nombreuses émotions poussent les gens à agir de la sorte en réponse au syndrome FOMO: l'envie (39%), la jalousie (30%), la joie (29%), et la tristesse et la déception (21%). Fait intéressant mis en lumière par l’étude, la génération Y tend à adopter une nouvelle interprétation plus positive de l'envie et de la jalousie. En effet, ces jeunes sont plus ouverts à admettre ces sentiments et à les percevoir comme inspirants, motivants et pouvant mener à des actions positives.
Véritable force d’influence, le syndrome FOMO a un impact direct sur les habitudes de consommation. Et le phénomène n’en est qu’à ses premiers balbutiements.