L'entreprise montréalaise Floop, pionnière des jeux pour enfants sur plates-formes mobiles, se voit accorder un financement d'envergure par le Fonds des médias du Canada (FMC). Les 680 000$ reçus seront entre autres consacrés au développement d’une plateforme sécuritaire adaptée aux enfants de moins de 13 ans, fervents utilisateurs de tablettes et téléphones intelligents.
«L’innovation fait plus que jamais partie du modèle d’affaires de Cossette. Floop est un bel exemple d’une startup qui évolue dans notre Lab et qui démontre déjà un leadership à l’international», précise Malik Yacoubi, vice-président, mobilité et technologies et responsable du Cossette LAB chez Cossette.
Floop, entreprise graduée de Capital innovation et résidant au Cossette LAB, s'assurera également de respecter la réglementation américaine COPPA dans le cadre de ses opérations. Elle est la seule plateforme ouverte certifiée «Safe Harbour» déjà intégrée par plus d’une dizaine d’éditeurs d’applications pour enfants.
«Floop s’inscrit dans un mouvement vers les applications mobiles qui combinent divertissements numériques et réseaux sociaux. Ce sont des pionniers qui facilitent le développement et la diffusion de jeux pour enfants à très grande échelle avec un réseau de visibilité qui peut atteindre des milliards de vues à travers le monde. Floop positionne Montréal dans les jeux sur mobiles comme Ubisoft l’a fait dans les jeux pour consoles», déclare Martin Duchaîne, président de Capital innovation.
Même son de cloche du côté du financement: «Le Fonds des médias du Canada est fier de travailler avec la communauté de jeunes entreprises et soutenir l’innovation à travers le Canada avec des projets tels que Floop et Merchlar qui ont obtenu un soutien financier du Volet expérimental, affirme Stéphane Cardin, Vice-président affaires publiques et relations avec l’industrie du FMC. Nous favorisons, à travers notre Programme pilote de partenariats avec des accélérateurs (3PA), les rencontres entre ces entreprises et la communauté d’investisseurs de capital de risque pour que les créateurs canadiens aient un accès grandissant aux marchés, à du mentorat et à des capitaux.»
