Retenir ses talents et savoir quoi faire pour qu’ils se sentent épanouis au boulot, ce n’est pas toujours facile. Mais pour Sarah Azadi, Partenaire d’affaires séniore en ressources humaines chez Workleap, la clé réside dans l’écoute active. Et s’il suffisait de laisser la parole aux employé·es pour comprendre ce qui les motive profondément ?

Chut ! On parle !
On ne va pas se mentir : chaque départ coûte cher. Selon une étude de Gallup (mai 2024)*, remplacer un·e employé·e coûte entre 40 % et 200 % de son salaire annuel. Et avec 51 % des employé·es qui se disent ouvert·es à de nouvelles opportunités, le risque est énorme.

On pourrait croire que les employé·es ne partent pas du jour au lendemain. Qu’ils·elles envoient des signaux, parfois subtils, parfois criants, à leurs dirigeant·es. La recherche de Gallup nous apprend toutefois que 77 % des gens quittent leur boulot de manière abrupte, et que quatre personnes sur dix prennent cette décision sans même en parler à leur supérieur·e.

Pour éviter le pire, il incombe donc aux chefs de prêter attention à la satisfaction de leurs équipes. Mais les écouter, vraiment, ce n’est pas hocher la tête sur le pilote automatique pendant qu’on réfléchit à notre prochain meeting (ou à notre fin de semaine).

L’écoute active, c’est quoi, en fait ?
L’écoute active** consiste non seulement à entendre ce que quelqu’un dit, mais aussi à être réceptif à ses motivations plus profondes et à ses sentiments. Elle transforme une conversation en une interaction dynamique, non compétitive et réciproque.

Chez Workleap, c’est cet idéal que chaque gestionnaire essaie d’atteindre. Mais bien sûr, tout le monde est humain : certain·es ont l’écoute active facile… et d’autres, moins. Quand ça pose un défi, on peut se fier à cette petite liste pour améliorer cette compétence.

  • Aspect cognitif de l’écoute : faire attention à toutes les informations, explicites et implicites, partagées par l’autre personne, les comprendre et les intégrer. Poser des questions précises qui invitent à exprimer des opinions, qui ouvrent la conversation plutôt que de la fermer.
  • Aspect émotionnel de l’écoute : rester calme et compatissante pendant la conversation, y compris en gérant les réactions émotionnelles, comme l’agacement ou l’ennui, qu’on peut ressentir.
  • Aspect comportemental de l’écoute : montrer de l’intérêt et de la compréhension, à la fois verbalement et non verbalement, et faire preuve de curiosité envers les propos de l’autre personne.

Comme dans toute chose, l’écoute active est une question de pratique. L’important, c’est de l’aborder avec humilité. On connaît tous cette personne qui prétend être une bonne oreille, mais qui ne cherche en fait qu’à raconter ses propres anecdotes. Si vous croyez être doté·e d’une écoute exemplaire, posez-vous la question : avez-vous porté attention à ces aspects cognitif, émotionnel et comportemental dans vos dernières conversations importantes ?

De l’écoute à l’action
Workleap (anciennement connue sous le nom de GSoft) tient ce genre de préoccupations au cœur de son offre. L’entreprise offre une plateforme d’expérience employé simple conçue pour aider à écouter, aligner et faire grandir les équipes hybrides. Ses produits sont bien connus pour favoriser un milieu de travail où l’écoute active règne (Officevibe, ça vous dit quelque chose ?).

Selon Sarah Azadi, la bonne écoute n’est qu’une première étape : ensuite, il est capital de prendre les choses en main et d’agir. Par exemple, une fois que vous avez identifié les occasions d’amélioration, vous pouvez en choisir une et en faire un projet aux objectifs clairs. Définissez les critères de succès et responsabilisez vos allié·es, qui auront des tâches précises tout au long de l’initiative. Enfin, communiquez vos succès et vos conclusions à la fin du projet afin de créer une boucle de rétroaction à double sens.

« Il faut que l’écoute active se traduise par des actions, pas nécessairement juste posées par des gestionnaires ou par le département RH, mais aussi par les employés·es pour qu’ils·elles se sentent responsabilisé·es envers leur cheminement dans l’organisation, à mon avis. Je pense que c’est cette prochaine étape qui est essentielle à l’expérience employé et qui peut servir comme levier pour dynamiser la rétention. »

– Sarah Azadi, Workleap

En bref
L’écoute active est une clé pour comprendre les besoins et les aspirations de vos employé·es. Mais écouter ne suffit pas : la rétroaction doit se traduire par des actions concrètes qui renforcent l’engagement. En valorisant cette pratique, vous créez un environnement où vos équipes se sentent entendues et motivées à rester.

Et si vous cherchez un allié pour vous aider à écouter et à agir efficacement dans un monde hybride qui peine à retenir ses talents, Workleap est là pour vous. 

Allez-y, tendez l’oreille. Vos équipes n’attendent que ça.

--

Sources :

*Corey Tatel, 42 % of Employee Turnover Is Preventable but Often Ignored, 10 juillet 2024, Gallup
**Amy Gallo, What Is Active Listening?, 2 janvier 2024, Harvard Business Review

workleap