Une nouvelle entreprise vouée à l’amélioration des relations entre les Québécois et leurs animaux de compagnie voit le jour: Humanimalité. C'est dans le but de mieux éduquer et de mieux renseigner les Québécois sur le processus et les responsabilités entourant l'acquisition d'un animal de compagnie que Myrabelle Poulin a fondé l'entreprise, qui prend la forme d’une plateforme web multiservice.

«Si notre bilan au Québec est si peu reluisant, c’est beaucoup en raison du manque de connaissances et de préparation des gens à la venue d’un animal de compagnie. Il est souvent difficile de trouver les bonnes ressources et les bons conseils. C’est un domaine où il y a beaucoup d’improvisation. Avec Humanimalité, je veux permettre aux Québécois d’y voir plus clair», indique Myrabelle Poulin, qui espère ainsi contribuer à renverser la tendance du Québec en cette matière.

Le site web, créé par Véronique Chenel de I D élément créatif, intègre un volet informatif qui prend la forme de de conseils d’experts animaliers, d'un volet de sensibilisation avec des chroniques, d'un volet caritatif et d'une boutique en ligne offrant des produits reflétant l’approche de la fondatrice.

Par ailleurs, les profits générés par les ventes de la boutique sont remis au Fonds d’aide Humanimalité qui parvient ainsi à soutenir différents organismes qui oeuvrent au mieux-être des chats et des chiens. Par exemple, Humanimalité a récemment remis 200 couvertures à quelques organismes qui tentent de donner un peu de chaleur durant l’hiver à des animaux abandonnés.

«Cela prouve qu’il y a un réel intérêt à obtenir les bonnes informations. Souvent, les gens voient seulement les bons côtés, mais ne sont pas conscients des responsabilités qui viennent avec l’adoption d’un animal de compagnie dont la vie peut s’étirer sur 10, 12 ou même 15 ans. Humanimalité sera un diffuseur d’information, un agent de sensibilisation et surtout un promoteur d’approches alternatives pouvant améliorer les relations qu’entretiennent les Québécois avec leurs animaux de compagnie», explique la fondatrice d’Humanimalité.