Chloé Freslon est une entrepreneure sociale avec une mission: celle de transformer le milieu du travail en un lieu diversifié et inclusif. Elle agit via l'entreprise qu'elle a fondée, URelles, un cabinet conseil en équité, diversité et inclusion. Chloé est régulièrement invitée à participer à des panels et des conférences sur la question. Elle fait partie des six expert·es qui ont participé au tout premier rapport sur le harcèlement psychologique et sexuel en TI, au Québec, réalisé par TECHNOcompétences. Elle a également tenu le rôle d'experte-conseil dans la création du mouvement pro-diversité #ensembleinc. Chloé détient un certificat en diversité et inclusion de l’Université Cornell et elle est également certifiée professionnelle SIAC par le Centre canadien de diversité et inclusion (CCDI).

• Quel a été ton premier emploi? J’étais serveuse dans un hôtel à Nice! 
• Raconte-nous une «gaffe» que tu as commise en début de carrière et de laquelle tu as beaucoup appris? Dans la première année d’activité, je chargeais des montants absolument dérisoires pour les services rendus. Je peux croire que des entreprises m’embauchaient! Elles devaient se dire qu’avec un tel tarif, elles allaient recevoir un service vraiment mauvais. Heureusement (ou malheureusement), les montants chargés n’avaient aucun rapport avec la qualité de mon travail.
• Quel est le plus gros risque que tu as pris ? Traverser l’océan Atlantique pour immigrer au Québec.
• Quelle est l’application que tu utilises le plus souvent au travail? Définitivement Slack pour rester en contact avec mes collègues, ne pas surcharger nos boîtes courriel de messages constituant une seule phrase et pouvoir avancer rapidement sur les mandats. En plus, on peut ajouter nos propres emojis!
• Tu donnes présentement la formation Diversité et inclusion chez Grenier aux talents. Comment expliquerais-tu le sujet de ta formation à un enfant de 5 ans? Moi et beaucoup d’autres personnes, considérons que qui qu’on soit, quelles que soient nos identités, on a le droit de vouloir être soi-même et ne pas avoir à faire semblant. Et cela, même au travail! Tous les jours, dans mon rôle professionnel, j’essaie de rappeler cela à des individus qui le veulent également, mais qui ne savent pas toujours comment y parvenir.
• Quelles sont les qualités d’un·e bon·ne formateur·trice? La flexibilité! La flexibilité d’adapter son contenu et son ton, en fonction de l’audience et de la compréhension de celle-ci. Cela demande donc de valider régulièrement l’acquisition des connaissances, tout au long de la formation, pour parfois s’arrêter, approfondir et repartir le curriculum.
• Qu’est-ce que les participant·es à tes formations ont généralement en commun? Comme il s’agit de formations volontaires, personne ne les oblige (enfin j’espère!) à être là et ils·elles sont donc généralement avides de bien comprendre la thématique et de voir comment elle peut être ramenée au cœur de leur entreprise.
• En quelques mots, pourquoi les gens devraient s’inscrire à ta formation? Sans jugement, éducatif et concret.
• Quel aspect de ton métier trouves-tu le plus challengeant? Je dois accepter que j’ai peu de contrôle sur le grand schème des choses. Je contribue à mon échelle qui n’est pas très grande, mais qui a le mérite d’exister.
• Quel est ton livre préféré? Ce n’est pas un livre, mais il s’agit d’Incendies, une pièce de théâtre de Wajdi Mouawad. 
• Quel super pouvoir aimerais-tu avoir? J’aimerais être supra patiente! Je pense être quelqu’un de patient, mais je pourrais l’être plus. Cela me permettrait de mieux relativiser l'avancée de l’équité, la diversité et l’inclusion dans les milieux professionnels.

Pour rencontrer Chloé Freslon, inscrivez-vous à sa prochaine formation Diversité et inclusion le 19 septembre.