atelier 360

crhaApprouvé par le CRHA 

Les Ateliers 360 de la Fondation Jasmin Roy Sophie Desmarais permettent de sensibiliser, au moyen de la réalité virtuelle, les participant·es aux différentes formes que peuvent prendre les comportements de violence au travail. Ils s’adressent à toute personne du milieu de travail, des employé·es aux patron·nes. On y présente trois scénarios illustrant des cas de violence au travail: 1) le harcèlement sexuel; 2) les incivilités et 3) la violence ascendante. Mis devant ces situations, les participant·es sont invité·es à prendre des actions pour répondre aux gestes de harcèlement sexuel, d’incivilités et de violence ascendante. Les ateliers proposent également une série de discussions sur les compétences liées à la prévention de la violence et du harcèlement sexuel en milieu de travail.

La réalité virtuelle est un environnement généré en temps réel par un ordinateur qui permet à un utilisateur de naviguer, de percevoir, de ressentir et d’interagir d’une façon similaire au monde réel. D’après la recherche, les personnages et les environnements présentés ont le potentiel de susciter l’empathie et la prise de perspective, les attitudes et les comportements sociaux positifs et bienveillants des participants, de même qu’une gamme variée d’émotions. Les retombées de la réalité virtuelle ont été mesurées dans plusieurs secteurs d’intervention (troubles anxieux, troubles du spectre de l’autisme, la schizophrénie, les troubles alimentaires, les abus sexuels, les traumatismes et les phobies, ainsi que dans le domaine des soins infirmiers et de la médecine). La réalité virtuelle permet concrètement:

  1. De conscientiser et de sensibiliser les participant·es quant à l’impact de leurs gestes et de leurs paroles afin d’initier des réponses et des comportements plus positifs, inclusifs et constructifs lors de situations semblables dans la réalité.
  2. De favoriser l’adoption de saines habitudes de vie émotionnelles et relationnelles dans les milieux visés.
  3. D’encourager l’autorégulation des émotions et la conscience de soi afin de mieux communiquer avec les autres.
  4. De mieux outiller les victimes lorsqu’elles font face à des situations négatives en les aidant à s’affirmer positivement en mettant leurs limites et en exprimant leurs besoins.

C'est une belle occasion de former les équipes, tant les gestionnaires que les employé·es, de développer un langage commun sur le harcèlement et les inconduites sexuelles, en plus de rappeler les attentes, les politiques de l’entreprise et les mécanismes de dénonciation à privilégier.

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