C’est connu, la publicité pharmaceutique est très réglementée au Canada, surtout quand le nom de marque est mentionné. «Je suis le premier à trouver les publicités pharmaceutiques vides de sens. Elles le sont, et c’est voulu, car on ne peut tout simplement rien dire», dit Jean-François Bernier, chef de la création chez Alfred, qui y voit plutôt un défi intéressant pour la création.

Le message pour le médicament ne peut non plus faire de lien, de près ou de loin, avec la condition qu’il traite. Tout repose sur la capacité à la publicité de générer de l’attention et de susciter la curiosité du public.

Alfred avait déjà réalisé un premier message pour Contrave et revient donc avec le même personnage central, mais dans une nouvelle formule et tonalité pour créer un effet d’intrigue encore plus fort tout en répétant le nom le plus souvent possible. «C’est vraiment un effort de réalisation. L’impact de la publicité réside presque uniquement dans le jeu des comédiens, dans la musique, dans notre habileté à susciter l’intérêt sans jamais dire ce dont il s’agit», explique Jean-François.

La campagne est présentement en ondes et est déjà prometteuse de succès avec un achalandage record sur le site. Elle se déploie partout au Canada en messages vidéo de 30, 15 et 6 secondes, ainsi qu’un message radio produit dans les deux langues.



Crédits:
Client :
Compagnie pharmaceutique canadienne
Agence : Alfred
Média : OMD
Production : General Films
Réalisation : JF Bernier
Post-production : Kaos Kollektiv
Son : La Majeure