Campagnes et créativité

Agence Middle revient sur la campagne «J’aime mon dys»

30 novembre 2023

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Depuis ses débuts, Lexibar s’est engagé à sensibiliser et soutenir ceux touchés par les troubles dys. Dans les dernières semaines, l’organisation a marqué un jalon majeur avec une campagne de communication d’une ampleur sans précédent. Cette campagne signée Agence Middle a été bien plus qu’une simple initiative marketing; elle a été une immersion totale dans la sensibilisation et l’éducation sur les troubles dys.

Née du désir de soutenir et de sensibiliser à la réalité des personnes «dys» (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysgraphie, dysorthographie), cette campagne vise à briser l’isolement et à célébrer leur diversité intellectuelle. La campagne a réussi à captiver l’attention de millions de personnes à travers le Québec.

J’aime mon Dys s’est inscrit comme une étape majeure dans la concrétisation de sa mission. Son objectif principal était de:

  1. Sensibiliser: Il fallait toucher un large public pour sensibiliser à la réalité des troubles dys. L’objectif était de créer une compréhension profonde et d’inviter à la bienveillance et à l’inclusion de tous.
  2. Éduquer et informer: Au-delà de la sensibilisation, l’objectif était de fournir des informations précises et pertinentes sur les troubles dys. En éduquant le public, la campagne souhaitait briser les idées préconçues et les mythes.
  3. Réduire les stigmates: Lutter contre la stigmatisation associée aux troubles dys était une priorité. En mettant en avant les réussites et les histoires inspirantes de nos ambassadeurs, la campagne visait à changer les perceptions négatives et à promouvoir une vision plus inclusive.
  4. Assurer une pérennité: Avoir une campagne impactante, qui parle à tou·tes et qui se renouvelle tous les ans.

Un parcours différent
Malgré leur intelligence, leur persévérance et leurs grandes forces, les personnes «dys» sont trop souvent jugées comme étant paresseuses, stupides, moins bonnes, etc. Certain·es vont même jusqu’à parler de maladie. Il est alors difficile pour ces personnes de ne pas se sentir isolées et incomprises. Leur parcours scolaire en est un de combattant·e et le problème ne disparaît pas à la suite des études. Que ce soit dans la vie comme employé·e, employeur·e, parent, client·e, etc., les personnes atteintes de troubles d’apprentissage devront toujours faire face à des défis et à des réactions négatives.

Fait cocasse: saviez-vous que des célébrités ayant marqué l’histoire telles qu’Albert Einstein et Walt Disney étaient dyslexiques?

J’aime mon Dys en chiffres
La campagne de communication de J’aime mon dys a atteint des chiffres remarquables. Les médias sociaux ont grandement été porteurs du message. Sur les plateformes de Facebook, Instagram et Tiktok, la campagne a touché une audience massive de plus de 1,6 million de personnes. La mise à disposition de kits pédagogiques a suscité un vif intérêt envers les écoles et professeurs, avec des centaines de kits pédagogiques commandés, permettant ainsi un support inestimable envers la cause. Des entrevues, qu’elles soient en ligne ou à travers divers médias, ont permis d’amplifier la portée de la campagne, touchant ainsi des milliers de personnes supplémentaires. Les résultats dépassent les attentes initiales, témoignant de l’engagement et de l’intérêt de la communauté et du grand public.

Les ambassadeurs
Au cœur de cette campagne de sensibilisation se trouvent les ambassadeur·drices de J’aime mon dys. Leur implication et leur dévouement ont été des piliers fondamentaux pour propulser la campagne vers le succès. L'Agence Middle remercie Steve Begin, porte-parole de la campagne et Olivia Leclerc, ambassadrice web, pour avoir incarné et représenté avec fierté J’aime mon dys!

Ils ont été les porte-voix de la campagne, apportant leurs expériences, leurs histoires et leur soutien à cette initiative. Leur rôle s’est étendu bien au-delà de la simple représentation: ils ont incarné l’authenticité et la réalité des personnes touchées par les troubles dys. Cette collaboration a été l’un des facteurs de succès essentiels de la campagne.

Les médias en parlent
L'équipe a su capter l’attention des médias à travers différentes plateformes, offrant ainsi une visibilité accrue à la cause des troubles dys. Plusieurs médias tels que Ohdio, Le Journal de Montréal, Mononews et Qub ont diffusé les messages clés de la campagne à un large public, touchant ainsi de nombreux auditeurs attentifs. La présence de Steve Bégin pour représenter J’aime mon dys sur les ondes de Salut Bonjour a été un véritable succès, touchant un public diversifié et maintenant sensibilisé. Les publications en ligne de TVA Sports ont également contribué à étendre la portée de la campagne.

Toute cette visibilité médiatique a permis d’élargir l’audience et de toucher des communautés diverses. Pourtant, l’impact le plus significatif reste souvent celui ressenti au niveau individuel, comme en témoignent nos membres de la communauté.

La communauté témoigne
Les véritables héros de cette campagne sont ceux dont la vie a été touchée et transformée par les actions de J’aime mon dys. Voici le témoignage émouvant de Maryline, qui partage son soulagement quand elle a appris que sa fille Cloé, dyslexique et dysorthographique, allait pouvoir bénéficier d’un outil comme Lexibar pendant tout son parcours scolaire!

«À l’annonce du diagnostic de mes enfants, leur merveilleuse neuropsy nous a tout de suite rassuré en disant que “Hey.... faites-vous-en surtout pas avec ça là... C’est tellement moins dramatique d’être dyslexique-dysorthographique en 2017 que ça l’était quand nous on était jeunes dans les années 80 ou même en début 2000. Il y a plein d’outils et de moyens maintenant pour soutenir les enfants dans leurs apprentissages! On va leur donner un ordinateur et ils vont apprendre à l’utiliser comme quelqu’un qui aurait une prothèse pour pouvoir marcher et courir!” Ça a été un soulagement de pouvoir mettre le doigt sur ce qui clochait et qui créait de gros défis à mes enfants... Déjà en maternelle, Cloé avait “de la misère avec les lettres et les syllabes”. En 4ème année on voyait bien que ça n’allait plus et on est allé consulter au privé, sans attendre après l’école. Maintenant, en secondaire 3, elle a confiance en elle, elle est motivée, assidue et déterminée et elle veut devenir médecin! Je n’ose pas imaginer son parcours si elle n’avait pas eu ses aides-technologiques, dont Lexibar! Comme pour Steve Bégin, mon compagnon, qui a eu de gros défis dans son parcours scolaire et qui a lâché l’école assez tôt, a réalisé qu’il était probablement dyslexique et dysorthographique lui aussi! Faire un métier manuel pour lui a été comme le sport pour Steve, ça lui a permis de très bien gagner sa vie sans que ses troubles dys ne l’affectent trop! Maintenant les enfants ont tellement plus d’options qu’ils peuvent envisager toutes les possibilités!»

Ce témoignage reflète l’impact profond et personnel que cette campagne a eu sur la vie des personnes touchées par les troubles dys. Ils représentent la raison pour laquelle les intervenants ont tout misé sur cette campagne de sensibilisation si importante.

La campagne J’aime mon dys sera de retour pour une nouvelle édition en 2024. 

agence middle

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