Un sondage Omniweb réalisé par Léger Marketing pour Cegid a voulu évaluer le niveau de fatigue, de stress et de productivité au travail des Québécois·es faisant partie de la population active. 

  • Niveau d'énergie des Québécois·es : 5,6/10 
  • Niveau de stress des Québécois·es : 5,8/10 
  • Niveau de productivité des Québécois·es : 7,1/10 

Dans la phase suivante, les avis des Québécois·es ont été sollicités afin d'évaluer les efforts et les actions déployés par leur employeur à l'égard des six indicateurs qui influent sur la satisfaction au travail. Grâce à sa base de données anonymisée regroupant les ressentis de plus de 250 000 utilisateurs, Cegid Wittyfit offre une perspective globale tirée des retours d'employé·es de plus de 100 entreprises dans le monde. Bien que collectées de manière scientifiquement rigoureuse, les données internationales de Cegid Wittyfit peuvent être comparées de manière indicative à celles du Québec. 

Les employeurs québécois ont la cote 
À des fins de référence, les employeurs québécois obtiennent des évaluations plus élevées à l'échelle internationale pour cinq des six indicateurs impactant la satisfaction au travail, à savoir l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle, les valeurs, l'ambiance, le sens, l'organisation du travail et la reconnaissance. Seule l'appréciation liée à l'ambiance est moins favorable chez les Québécois qu’auprès des employé·es ailleurs dans le monde, d'après les données indépendantes de Cegid. Les travailleur·euses québécois·es attribuent en moyenne des notes entre 6,0 et 6,9 sur 10 pour évaluer l'engagement de leurs employeurs envers le bien-être au travail, avec l'équilibre entre vie professionnelle et personnelle ainsi que les valeurs en premières positions. 

L'attente la plus élevée des Québécois·es envers leur employeur concerne la reconnaissance, en alignement avec les attentes mondiales selon les données anonymisées de Cegid Wittyfit. Par contre, les employeurs québécois sont significativement mieux notés pour leurs actions visant l'équilibre entre la vie professionnelle et personnelle, démontrant une performance remarquable dans cet aspect par rapport à la moyenne internationale. 

Les Québécois·es estiment que leurs employeurs doivent en faire davantage en matière de reconnaissance du travail
La reconnaissance du travail, englobant le salaire, la rétroaction positive, le renforcement positif, le droit à l'erreur, le plan de carrière, les perspectives, le respect par les supérieurs et les collègues, etc., est la note la plus basse parmi les six indicateurs de satisfaction au travail. Les 18-34 ans sont les moins satisfaits des efforts de leur employeur, tandis que les 55 ans et plus sont les plus satisfaits. Seulement un·e Québécois·es sur dix qualifie de très bonnes les actions et les efforts de leur employeur en matière de reconnaissance du travail. 

Énergie élevée, productivité accrue, moins de stress pour les 55 ans et plus mais la relève est en difficulté
Les répondant·es âgé·es de 55 ans et plus présentent un niveau d'énergie et un niveau de productivité moyens significativement supérieurs, ainsi qu'un niveau de stress significativement inférieur par rapport au reste de la population active au Québec. Il·elles sont plus satisfait·es de l’équilibre vie professionnelle/personnelle qu’offre leur employeurs. 

En contraste, les jeunes de 18 à 34 ans  se perçoivent significativement plus fatigués au travail par rapport aux autres tranches d'âge de la population québécoise. De plus, les Québécois·es âgé·es de 25 à 34 ans estiment être moins productif·ives au travail que la moyenne québécoise. Il·elles expriment également un mécontentement envers leur équilibre entre vie professionnelle et personnelle, avec 40 % d'entre eux estimant que les employeurs pourraient faire davantage dans ce domaine. 

Les employeurs de la région de Québec se démarquent
Dans ce sondage, les employeurs de la grande région de Québec se distinguent, avec un quart des répondants de cette région jugeant l'ambiance au travail, le sens du travail, ainsi que les valeurs véhiculées par l'employeur comme significativement meilleures que dans les autres régions du Québec. Pour la grande région de Montréal, la proportion est respectivement de 14 %, 13 % et 17 %.