dada a été choisie par le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale à l’issue d’un processus d’appel d’offres pour mettre en place une vaste campagne de valorisation des métiers exercés dans ses ressources. La hausse de la violence conjugale, les féminicides et les infanticides au Québec sont des réalités préoccupantes. Cette tendance inquiétante nécessite une réponse collective et des mesures efficaces pour assurer la protection et le bien-être des personnes touchées. Ce filet de sécurité passe en grande partie par l’expertise et la disponibilité des travailleuses des maisons d’aide et d’hébergement.

En ces temps de pénurie de main-d’œuvre, les maisons n’échappent pas au défi de taille qui se présente, soit celui d’avoir des ressources qualifiées suffisantes pour répondre à la demande d’aide des victimes, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. C’est pourquoi dada se voit octroyer le mandat de développer une campagne de valorisation des métiers dans les maisons pour femmes victimes de violence conjugale qui permettra de soutenir l’autonomie des différentes maisons dans leur communication et de sensibiliser le public quant à leur importance.

«La valorisation des métiers des personnes qui travaillent dans ces maisons est absolument essentielle pour qu’aucune d’elles ne ferme et qu’aucune femme ne soit laissée sans assistance. C’est un honneur pour nous, dans le cadre de ce mandat, d’avoir le privilège de mettre en lumière les humaines qui font une différence réelle dans la vie des femmes victimes de violence afin de générer de la fierté et de susciter de l’intérêt pour cette véritable vocation», affirme Manon Goudreault, présidente et fondatrice de dada.

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