À travers les années, le bec a eu le plaisir de s’entourer de personnes brillantes, motivées, débrouillardes qui ont porté sa mission sur leur cœur et leurs épaules. C’est, entre autres, grâce à ces beaux humains que 20 ans plus tard, le bec est toujours là, plus fort que jamais, pour partager des outils, du soutien et pour rassembler les professionnel·les de l’industrie. Parce que le bien-être, c’est aussi travailler ensemble vers quelque chose qu’on croit meilleur pour tous·tes. Nous avons contacté des bénévoles, des ambassadeur·rices, des personnes clés qui ont donné ou donnent encore de leur créativité et de leur précieux temps à l’organisme, pour voir ce qu’il·elles ont retenu de leur passage au bec. Installez-vous confortablement pour un petit voyage dans le temps !

Hier encore, ça fait 20 ans…
Pour la petite histoire, le bec est le chapitre québécois du nabs (National Advertising Benevolent Society) qui existe depuis 1983. Fondé en 2003 par Daniel Rabinowicz, sa mission est de sensibiliser et d’éduquer sa communauté aux diverses facettes du bien-être, de faire la promotion d’initiatives favorisant la santé, et de soutenir le développement des individus à travers les défis de la vie. En tant qu’organisme de bienfaisance, la survie du bec dépend entièrement de la générosité du secteur privé, de ses donateur·trices et de partenaires médias.
Daniel a travaillé fort pour faire grandir la famille du bec.
Dominique Villeneuve fut la première permanence à se joindre à la cause ! « Quand je suis arrivée dans l’industrie, mon poste à l’AAPQ (avant le changement de nom à l’A2C) était combiné à celui du bec. Je suis ainsi devenue la première employée du bec au Québec en 2007. Il y avait tant à faire pour mieux financer l’organisme et aussi le faire connaître. De l’École de golf, au DéfiBEC, en passant par la création du tournoi de volleyball avec l’appui du comité des ambassadeur·rices jusqu’à une campagne de notoriété qui faisait crier des expert·es de l’industrie, plusieurs heures ont été investies avec des humains engagés à la cause. J’en garde de magnifiques souvenirs, surtout les relations humaines bâties grâce à toutes ces initiatives ! Longue vie au bec ! », mentionne Dominique. C’était le début d’événements annuels qui sont vite devenus des incontournables dans l’industrie ! Une façon de se rassembler, mais aussi, de donner à la cause. Lentement mais sûrement, le bec a fait sa place.

Des ambassadeur·rices qui sont là pour rester !
Approchés, entre autres, par Dominique, les ambassadeur·rices du bec ont été au cœur de la réussite des événements et de la notoriété grandissante de l’organisme. En 2009, deux piliers ont rejoint le groupe des ambassadeur·rices, Simon Leblanc et Stéphanie Lebon. Les deux se sont impliqué·es pendant plusieurs années, en tant qu’ambassadeur·rices, bénévoles dans les événements ou encore sur le comité du bec.
Dès le début de sa carrière, Stéphanie a été impliquée comme ambassadrice et bénévole. « J’ai assisté à un 5 à 7 quand je venais de commencer à Radio-Canada et un jour j’ai reçu un appel de Dominique Villeneuve qui voulait me recruter pour le comité des ambassadeurs ! J’avais 22 ans et 12 ans plus tard (WOW), mon cœur y est toujours. J’ai toujours essayé d’aider le bec avec mon réseau en lui trouvant un bureau (une belle histoire avec TP1 et Havas), des ressources (allô le club social et Garance), des commandites et j’ai aidé à la création d’événements mythiques (allô le Bal en Noir !). D’ailleurs, mon anecdote préférée est probablement qu’au premier Octobecfest, j’ai convaincu un organisme de chiens saucisses de venir faire son tour, c’était niaiseux/fun rare. Au-delà de tout ça, ce qui reste ce sont les liens créés avec les gens rencontrés au travers des années d’implication. »
Pour Simon, tout a commencé avec une participation à un tournoi de volleyball…
« Une équipe pour l’agence Marketel au Volleybec en 2009 a démarré mon voyage avec le bec. Cette journée-là, j’ai rencontré Dominique Villeneuve. Elle m’a invité à rejoindre le groupe des ambassadeurs sur le champ ! Quelques succès et un été qui a passé trop vite plus tard, j’ai eu la chance de devenir coprésident des ambassadeurs avec nulle autre que Stéphanie Gaucher et Alain Tardy comme président exécutif. La Dream Team ! La créativité était au rendez-vous avec les ambassadeurs en 2010 ! Quelques idées qui sont devenues quelque chose : plus jamais un été sans Volleybec au mythique Volleyball 365 (RIP), une collecte de fonds sous la forme d’un tournoi de curling qui impliquait les super compétences d’Olivier Poulin (vraiment ? !), l’école de golf bec, un cocktail très classe… jusqu’à nos idées folles qui n’ont jamais vu le jour comme un calendrier sexy des ambassadeurs du bec (une blague qui ne voulait pas mourir), une collaboration avec une école de massothérapie pour donner des massages aux gens en agence, et la plus grande idée de toutes, un concours au 18e trou du tournoi de golf APCM où la légende de RDS Serge Vleminckx lui-même décrirait les coups au micro et criait “BIRRRRRDIE !”, tout ça en échange d’un don, bien sûr ! C’est bien beau les idées, mais il fallait ramasser des fonds ! À la fin 2011, on avait besoin de quelque chose de gros. Lors d’un déjeuner avec Julie Howlett, présidente du nabs à Toronto, elle a mentionné avoir récemment récolté 20 000 $ en une seule soirée d’Halloween. Wow ! J’en ai parlé avec les ambassadeurs et les exécutifs… Ça a tout changé. Il n’a pas fallu trop de temps à un brillant bec’er, sur une terrasse probablement, pour avoir l’idée du Bal en Noir pour 2012. Très fiers, nous avions définitivement battu l’équipe de Toronto à long terme avec celle-ci ! De superbes souvenirs construits sur une idée simple que tout le monde, n’importe qui, peut vivre un moment difficile, à n’importe quel moment. Et ce n’est pas grave, nous sommes tous là pour aider. »
Simon a partagé sa créativité avec le bec pendant plusieurs années, et c’est grâce à lui et ses contacts qu’on a pu voir plusieurs bénévoles ou ambassadeur·rices se joindre à la cause. Il a aussi participé à la création de plusieurs événements annuels marquants pour l’organisme.
Heidie Langlois, qui a donné de son temps pendant plusieurs années aussi, s’est jointe à la cause pour faire une différence dans l’industrie. C’est une activité et un événement à la fois qu’elle a pu constater l’impact du bec. « J’ai été recrutée par Simon Leblanc, qui était ambassadeur. J’avais toujours fait du bénévolat et la cause du bec me rejoignait vu la stigmatisation quant aux problèmes de santé mentale qui était encore plus grande à l’époque. Notre industrie avait bien besoin de se faire dire que même si on se pensait plus cool que les autres, on ne traitait pas nos gens mieux que dans d’autres domaines. À travers des activités parfois simples, parfois bizarres, mais toujours rassembleuses, je sentais qu’on contribuait lentement à changer les mentalités. C’est d’ailleurs comme ambassadrice que j’ai organisé le premier Bal en Noir, au côté du grand Alain Tardy ! Après le comité des ambassadeurs, j’ai rejoint le comité de direction pour continuer à aider la cause d’une autre façon. Dans les deux comités, j’ai côtoyé des gens extraordinaires, dont certains sont encore dans ma vie aujourd’hui. Le bec a changé la vie de plusieurs personnes depuis 20 ans en les soutenant à travers des moments difficiles et il a aussi changé ma vie en me permettant d’y contribuer. »

Le bec, toujours bien entouré
Plusieurs professionnel·les ont tenu le rôle de présidence au comité consultatif du bec (position tenue aujourd’hui par François Canuel de Tam-Tam\TBWA). Les plus récents avant François, Sylvain Pereira et Samia Chebeir, ont des souvenirs très spécifiques de leur implication.
Sylvain s’est impliqué dès 2009 et c’est cinq ans plus tard, en 2014, qu’il est devenu Président du comité consultatif. Il a participé à la première campagne marquante du bec. « Quelque part en 2009, je m’occupais du bureau de Cundari à Montréal, et Aldo Cundari m’avait demandé de m’impliquer avec le bec… Ç’a été le début d’une longue histoire d’amour. Quand je repense à mes plus beaux souvenirs, deux spécifiques me viennent en tête. Le premier est la campagne “La comm c’est pas toujours comique”, signée kbs+. Le 2e est un message reçu d’une personne que nous avions aidée. La personne nous remerciait pour lui avoir donné une “2e chance” à la vie. Ça m’avait touché. Mais le bec ça crée des liens forts, et pour moi, Val#1, Val#2 et Chantale auront été des personnes marquantes et une équipe du tonnerre ! »
Samia a succédé à Sylvain à titre de présidente du bec de 2018 à 2022. Parce que le bec walk the talk, c’était important pour elle que travail rime avec plaisir, mais surtout de prendre le temps de décompresser un peu, même si les tâches étaient nombreuses et les besoins de l’industrie grandissants entre 2020 et 2022. « Avec l’équipe de permanence du bec, lors de nos appels, on prenait quelques minutes pour parler ongles, couleurs, etc., un petit 5 minutes humain qui faisait une grande différence dans ma vie, et je crois dans celle de l’équipe aussi. Surtout à un moment où nous avions tant besoin de connecter avec d’autres humains. »

La naissance du Bal en Noir
S’il y a un événement annuel qui est attendu dans l’industrie, c’est le fameux Bal en Noir ! Le seul événement de l’industrie qui nous pousse à faire le petit effort de plus pour être sur notre 36. La seule contrainte : être vêtu de noir. C’est Alain Tardy et son comité qui en ont eu l’idée.
« Le monde de la publicité a toujours été bon pour moi. Un univers extrêmement concurrentiel qui crée et parfois éteint des étoiles filantes. Un jour, alors que mon univers brillait, j’ai senti que c’était à mon tour de redonner à la pub. Daniel Rabinowicz, qui avait pris le nabs-Québec pour en faire le bec, quittait pour l’étranger et en moins d’un an, j’étais devenu le président du bec.
À l’été 2012, à la recherche de renouveau, le comité de direction, réuni sur une terrasse du Vieux-Montréal, cherche des moyens innovateurs pour financer le bec. Les créatifs des agences m’avaient toujours affirmé que ce sont sur les terrasses que l’on génère les meilleures idées. Voilà que je valide l’affirmation ! À l’époque, le noir était fashion en pub : vestons, t-shirts, pantalons noirs étaient de mise. Et toutes les filles avaient dans leur garde-robe une robe cocktail noire. Ce point commun, combiné à la volonté du monde de la pub de se rassembler, fit jaillir en moi la petite étincelle… Montréal avait son Bal en blanc, la pub allait avoir son Bal en Noir !
Tadam ! L’idée est née. Le Bal en Noir du bec. Mon idée, j’en suis fier. Maintenant que le nom est trouvé, on va y faire quoi au Bal en Noir ? Le publicitaire et le boomer en moi cherchait un “concept”, des activités, quelque chose à faire pour réunir les participants et faire une soirée festive. “Non Alain, on va s’habiller en noir et va juste chiller”. De répondre : “Chiller ?.. Ok… on va chiller”. Et depuis 2013, une fois l’an, on se rassemble, on danse, et on “chill” pour le bec. Aujourd’hui, si vous me cherchez, c’est évidemment vêtu de mon t-shirt noir que vous me trouverez sur une terrasse… en train de chiller ! »
Depuis sa première année chill à sa plus récente, le Bal en Noir est un incontournable !
Une première position à temps plein
Pendant ses neuf premières années, le bec s’est créé des fondations et a trouvé des alliés solides. C’était maintenant le temps de passer à une autre étape : avoir quelqu’un à la permanence du bec. C’est donc Valérie Hamel qui prit les rênes en tant que première gestionnaire, permanente et à temps plein du bec !
« Avant moi, Dominique Villeneuve y consacrait quelques heures, mais tout son cœur à travers son poste à l’AAPQ (maintenant A2C). Jim Warrington, alors DG du nabs Canada, croyait fortement que le Québec avait ses spécificités et devait se doter d’une présence sur le territoire. (Il avait travaillé en pub, Jim ! Il savait qu’on ne pouvait pas que traduire les communications pour le Québec… et que les besoins étaient grands).

Un de mes meilleurs souvenirs de mon implication au bec est le voyage en Égypte lors du Défi bec 2010. Nous étions 14 inconnus d’horizons et d’âges différents et ça a cliqué entre nous. Ce sont des gens sur qui je peux encore compter 13 ans plus tard ! Nous avons vécu une expérience unique, on a ri, chanté, pleuré ; et j’ai même eu une demande en mariage surprise lors de notre escale à Amsterdam au retour. Je ne pourrai jamais oublier ce moment-là ! Pour le Défi BEC, Geneviève Cabana-Proulx de Soma nous a motivé à faire un lip dub épique (c’était ben tendance en 2010)… haha. Sinon il reste toujours la vidéo souvenir sur YouTube.
Lorsque je me remémore mes années au bec, une des premières choses qui me revient en tête : les montages et démontages d’événements où la description “toutes autres tâches connexes” prend tout son sens. Le nombre de fois où j’ai convaincu mon conjoint de venir passer une soirée avec moi à l’entrepôt pour empiler des caisses de breuvages dans notre voiture est infini. Mes enfants ont cru pendant quelques années que mon métier était de “boire des canettes et manger des chips”, car la voiture était souvent pleine pour nos événements de collecte de fonds », raconte Valérie Hamel.
Depuis Val#1 (comme l’a si bien nommé Sylvain !), plusieurs personnes sont passées dans les bureaux du bec. Un poste de Coordonnateur·trice a été créé pour venir en appui au poste de gestionnaire (allô Anaïs et Judith). De nouveaux événements ont vu le jour pour prendre la place de certain·es. Le bec continue d’évoluer, de s’adapter aux nouvelles réalités, d’être à l’écoute de l’industrie et d’éduquer qui veut bien sur les multiples facettes du bien-être.
S’il y a une chose qui revient beaucoup, c’est l’effet rassembleur. Année après année, l’industrie fait pause le temps d’une soirée, d’un après-midi ou d’une journée pour donner. Ces histoires ne sont que quelques fragments de tout ce que les bénévoles ont fait pour le bec ! Les années se suivent, mais ne se ressemblent pas. La seule chose qui ne change pas, c’est la volonté des professionnels de l’industrie de changer les choses et de mettre la main à la pâte. Sans vous, le bec ne ferait pas grand-chose !

Un IMMENSE merci à toutes et à tous !
Le comité des ambassadeurs et/ou bénévoles a été composé de plusieurs figures marquantes de notre industrie : Luis Areas, Farnel Fleurant, Stéphanie Lebon, François Marette, Benoit Deschambault, David Trépanier, Olivier Poulin, Annie Garneau, Marie-Christine Lapointe, Simon Leblanc, Heidie Langlois, Marc-Olivier Bergeron, Véronique Lavoie, Marie-Luce Ouellet, Sabrina Côté, François Lefebvre, Pierre-Bernard Dow-Blanchet, Marie-Claude Asselin, Tina Fournier Ouellet, Jacques Blanchet, Stéphanie Gaucher, Josée Labrecque, Élodie Doua, Carolina Machado-Cabral, Luc Brissette, Caroline Gélinas, Nicholas Landry, Catherine Pépin, Félix Dagenais, Claudel Rheault, Judith Lafaille, Oliver Ceballos, Mireille Forest, Romy Belzile-Maguire, Maude Bouchard, Camille Gagnon, Andrée-Anne Hallé, Jean-Benoit Dubé, Noémie Steben-Roy, Valérie Hamel, Anaïs Le Bourdon, François Canuel, Mélanie Miron, Nicolas Presat, Fanny Quenneville, Samia Chebeir, Chantale Taillon et plusieurs autres.