Désireuse d’offrir un environnement de travail sain et des conditions de travail innovantes à ses employé·es, Espresso communication a décidé en début d’année d’offrir à son équipe un horaire de travail réduit. C’est dans cette optique qu’en février, en collaboration avec l’équipe de la Boîte Pac, l’entreprise a mis en place un horaire de neuf jours sur dix pour toutes et tous.
Bien sûr, un tel changement ne s’effectue pas sans préparation! Espresso a procédé à une période de test de février à juillet pour s’assurer que cette formule était la bonne pour toutes et tous. Tout au long du processus de réflexion, la direction a été accompagnée par l’équipe de la Boîte Pac, qui se spécialise dans les services aux entreprises désireuses de rendre leur milieu de travail plus équilibré et responsable. Un accompagnement a été offert aux équipes afin de les aider à maximiser leur temps de travail.
Bien évaluer ses objectifs
«Évidemment, la mise en place d’un tel horaire comporte plusieurs objectifs pour une entreprise. Mais avant tout, pour Espresso, l’objectif absolu était d’offrir du temps libre à notre équipe, sans surcharger les journées de travail. C’est ce qui a orienté chacune de nos décisions lors de la mise en place de cet horaire», explique Véronique Paquin, vice-présidente et associée d’Espresso.
Catherine L. Galvani et Marie Larochelle, consultantes pour la Boîte Pac, ont accompagné Espresso dans la mise en place du nouvel horaire. «Quel plaisir de travailler avec une agence comme Espresso! Dès la première rencontre, iels n’ont pas eu peur de remettre leurs habitudes en question, de pousser la réflexion plus loin et, surtout, d’opter pour un modèle de travail moins connu, mais ayant la capacité d’avoir un impact réel sur le bien-être de l’équipe.»
Anticiper les enjeux d’un horaire réduit
L’horaire 9/10 consiste à offrir à chaque employé·e une journée de congé toutes les deux semaines, sans réduction de salaire. Chez Espresso, cela équivaut à travailler 65 heures au lieu de 70 par cycle de paie.
Le changement d’horaire s’est organisé de façon assez naturelle dans le cadre de la nouvelle réalité qu’est le télétravail, selon Coralie Morin, directrice des services linguistiques. Mais, si une telle initiative est très susceptible d’être bien accueillie à l’interne, il importe de faire en sorte que le service client ne s’en trouve pas affecté. «On se doutait que le plan plairait aux équipes, mais on se souciait un peu de la perception de la clientèle, indique Laura Mirzoyan, directrice de l’équipe de communication et associée d’Espresso. On reste tout de même une agence de services, et il nous fallait conserver notre efficacité et notre réactivité.»
La formation de binômes par projet a constitué la clé qui a permis à l’entreprise de répondre à la demande et de maintenir son flot de production. Le tout, en maintenant les standards de qualité élevés auxquels sa clientèle est habituée.
©Simon Paradis