L’agence de création du 544, rue des Forges à Trois-Rivières n’a rien à envier aux entreprises concurrentes des grands centres urbains de la province. Depuis 25 ans, la petite mais non moins efficace Acolyte cumule les succès, enregistrant même au cours des trois dernières années une «croissance de 100 %».  Et ça bouge encore et toujours à l’agence, notamment avec la nomination de Stéphanie Dusablon au poste de directrice générale et le dévoilement d’une nouvelle image de marque.

stepahnieStéphanie Dusablon

Tout juste de retour d’un congé de maternité, Stéphanie Dusablon est prête à occuper son nouveau rôle, et l’énergie que l’on peut sentir dans sa voix indique qu’elle prend un plaisir évident à relever ce nouveau défi professionnel. Et ce n’est pas la seule bonne nouvelle qu’elle partage durant notre entretien. À 32 ans, cette «Acolyte» d’expérience est aujourd’hui actionnaire majoritaire de l’agence auprès des deux associés et fondateurs, Philippe Lampron et Martin Dugré.

martin philPhilippe Lampron et Martin Dugré

«J’ai ajouté 20% supplémentaire de parts et je suis donc aujourd’hui à 40% avec mes collègues Guillaume Huard et Myriam Roy qui détiennent chacun 5%. Le reprenariat est une belle histoire à succès chez Acolyte. En 2016, un appel de propositions avait été lancé aux employé·es par les fondateurs de l’agence. Les intéressé·es se voyaient offrir la possibilité d’acheter des parts de l’entreprise. Nous avons été sélectionnés, Guillaume, Myriam et moi. Au début du processus, c’était déjà prévu que j’allais éventuellement devenir associée principal dans les prochaines années», explique Stéphanie Dusablon.

Bien que la répartition des parts de l’agence dans le futur soit encore floue, une chose demeure certaine: la démarche de repreneuriat, ancrée dans l’ADN d’Acolyte, continuera avec la relève, précise la nouvelle DG.

«Peut-être que mes futurs associés sont des gens qui ne travaillent même pas encore pour la boîte?, illustre-t-elle. On réfléchit souvent à des façons pour que la relève perdure à travers le temps. Je suis aussi quelqu’un qui aime m’entourer de personnes meilleures que moi ! (rires). Si je vois un potentiel entrepreneurial chez un Acolyte et que je peux donner l’opportunité à quelqu’un d’avoir la chance que moi j’ai eue, la confiance qu’on m’a accordée, c’est certain que je le ferai.»

Une agence de région… qui en a dedans
Avec cette nouvelle position, la gestionnaire souhaite propulser encore plus loin l’entreprise trifluvienne d’une quarantaine d’employé·es, qu’elle qualifie de tout aussi performante (et même plus !) que les plus grands noms de l’univers des agences au Québec.

«On est dans le premier quart de l’Association des agences de communication créative (A2C) en termes de grosseur et d’importance au Québec, mais aussi la seule à ne pas avoir de bureau dans les villes de Québec ou de Montréal. C’est une grande fierté pour moi. Nous n’avons rien à envier aux grands centres actuellement,quant à la créativité, mais aussi parce qu’avec la technologie, les frontières n’existent plus aujourd’hui.»

Il faut dire qu’Acolyte a connu une croissance aussi importante que constante dans les dernières années. Légèrement ébranlée par la pandémie tout comme ses consoeurs de l’industrie, l’agence s’est relevée très rapidement, et cumule aujourd’hui dans son portfolio plusieurs mandats pour des clients bien établis tels que Marmen, Sogetel ou encore le Festival Western de St-Tite.

«On a eu une évolution incroyable dernièrement, notamment avec des clients qui collaborent avec nous depuis plusieurs années et qui ont été de super vecteurs de bouche-à-oreille dans différents milieux. Je pense à des entreprises comme Mondoux, qui nous ont permis pendant notre collaboration de nous positionner dans le domaine du produit, ou bien Atlantis Strength, dans le milieu de la manufacture fitness. Ce sont de grands noms, à l’extérieur de la Mauricie, qui ont aimé notre façon d’aborder les projets, notre agilité en tant que petite équipe, et notre réelle proximité avec le client», explique la directrice générale.

Elle ajoute que la force d’Acolyte réside aussi dans sa capacité à accompagner les entreprises qui font face à une problématique d’affaires, pour les amener à bâtir une marque qui leur est propre. «Les entreprises ont des produits géniaux, mais il manque parfois un storytelling, une identité forte pour mettre vraiment en valeur ce qu’elles offrent. On a la chance d’avoir pratiquement tous les départements à l’interne, et de proposer à nos clients toute une gamme de services 360 pour les aider à évoluer à travers le temps.»

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Une image rafraîchie, un site web qui lui ressemble
Dans la foulée de l’annonce du nouveau poste de Stéphanie Dusablon, Acolyte en a profité pour dévoiler sa toute nouvelle image de marque ainsi que sa plateforme web revampée. Des changements bienvenus qui illustrent avec plus de justesse la mission, la vision et les valeurs de l’agence qui fête son 24e anniversaire en octobre, explique la directrice générale.

«On a vraiment fait un travail de repositionnement de l’agence, pour pouvoir rayonner davantage dans l’industrie, mais aussi pour qu’on ressente vraiment l’essence et le dynamisme de Trois-Rivières, notre différence qui fait aussi notre unicité. On a conservé cette couleur accent du bleu, qui nous représente depuis le début. Sur le nouveau site web, qui est beaucoup plus complet, on  retrouve maintenant toutes nos expertises, nos réalisations, notre méthodologie et notre approche en tant que partenaire de co-création.»

Ce vent de renouveau au niveau du branding et du web a été entièrement réalisé par les équipes des différents départements de l’agence Acolyte. Tous et toutes ont mis la main à la pâte depuis le début du projet, amorcé il y a deux ans, et célèbrent aujourd’hui le fruit de leur travail créatif.

«Je pense que je ne peux pas te nommer un nom qui n’a pas collaboré au projet ! En tant qu’agence, on a décidé d’investir dans nos humains, pour que ça soit une fierté collective. L’équipe est vraiment heureuse de porter notre logo, de partager nos réalisations sur les médias sociaux. C’est une très belle réussite.»

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