Co-fondée par l’entrepreneure Valérie Grig, l’agence montréalaise Rugicomm, spécialisée en relations publiques, souffle cette année ses 10 bougies. Elle célèbre par la même occasion 5 années de collaboration dynamique avec Stéphanie Di Gregorio, associée depuis 2018. Les deux femmes d’affaires complices jettent un regard réflexif sur le passé de l’entreprise, tout en nous invitant à regarder avec elles vers un futur qui s’annonce radieux.

Valérie Grig et Stéphanie Di Gregorio ont de toute évidence du plaisir à travailler ensemble. Mais pas seulement. Les deux entrepreneures partagent une même vision d’affaires, mais aussi un mantra commun: «Chez RuGicomm, tout est possible!»

En effet, puisque l’agence constituée à ses débuts d’une seule employée en compte aujourd’hui près de 20 ! D’abord tournée vers la culture et plus particulièrement vers les arts de la scène, RuGicomm a, d’année en année, élargi son bassin de clients et ses services, et se spécialise aujourd’hui en relations de presse, accompagnement stratégique, communication, médias sociaux et représentation d’artistes.

«À la fondation de RuGicomm, on faisait principalement des relations de presse et des communications pour les arts de la scène. Après environ 2 ans d’affaires, on a commencé à faire de la télé, se remémore Valérie Grig, coprésidente et fondatrice de l’agence. Avec l’arrivée de Stéphanie, on s’est vraiment diversifié quant à notre offre, et on a aussi créé le nouveau volet de représentation. Au fil des ans, on a également exploré davantage le domaine des médias sociaux. On se diversifie constamment, selon les besoins de notre milieu.»

L’agence est maintenant plus présente dans l’industrie du lifestyle, ajoute Stéphanie Di Gregorio. «Nous travaillons maintenant avec les hôtels, le milieu de la restauration et l’industrie du film et de la télévision. Nos clients sont ici, majoritairement francophones, mais on en a aussi à travers le pays.»

Une solidité confirmée, un partenariat naturel
Après l’acquisition de l’agence Brigitte Chabot Communications en décembre 2021, et bien sûr, depuis l’arrivée de Stéphanie Di Gregorio dans ses rangs, RuGicomm a continué de fleurir, et ça ne risque pas de s’arrêter.

Avec en poche douze années de travail au sein d’une agence artistique, Stéphanie Di Gregorio apporte un bagage professionnel notoire, mais aussi complémentaire, et solidifie par la même occasion la crédibilité de RuGicomm. «Valérie et moi, on avait déjà collaboré ensemble par le passé, et quand on a décidé de s’associer, c’est comme si dans notre milieu, notre partenariat a résonné. Je pense que jumeler nos idées, nos visions et nos expertises a donné un nouveau souffle à RuGicomm», explique-t-elle.

Depuis, le «fit» semble aller de soi entre la fondatrice et son associée, et toutes deux ont su s’épauler face aux défis des dernières années, dans cette position parfois sensible que doivent occuper les gestionnaires d’entreprise.

«L’arrivée de Stéphanie a été une sorte de soulagement pour moi, confie Valérie Grig. À deux, on a beaucoup de plaisir et c’est parfois plus facile de diriger l’entreprise.»

«Quand je me suis associée avec Valérie, elle disait toujours que tout était possible. Avec la pandémie, comme tout le monde, nous avons été impactées, mais nous avons su nous relever et ça nous a rendu plus fortes. On a dû prendre des décisions rapidement, et d’autres plus lentement, comme l’acquisition de Brigitte Chabot Communications. Mais peu importe ce à quoi on faisait face, on s’est toujours dit : GO, allons-y !», explique Stéphanie Di Gregorio.

Pour RuGicomm, l’achat de la boîte de communications signifiait de pouvoir explorer de nouvelles avenues d’affaires qui allaient compléter l’offre existante, mais aussi de diversifier sa clientèle. «On touchait à presque tous les secteurs de la culture, à l’exception du cinéma. On était très excitées à l’idée de s’implanter dans ce milieu au niveau des relations de presse notamment. Brigitte travaillait avec cette industrie depuis une trentaine d’années, et son agence était très similaire à la nôtre, donc tout s’est placé très naturellement», ajoute-t-elle.

Ce nouveau partenariat a permis à l’agence d’acquérir une plus grande notoriété, mais aussi d’agrandir son équipe, selon la coprésidente. «Avec cette collaboration, trois nouvelles personnes sont arrivées au sein de RuGicomm, et on est aujourd’hui près d’une vingtaine. On couvre maintenant un plus grand marché au niveau de la culture. Nous étions déjà sur une bonne lancée, une croissance graduelle, mais cette acquisition nous a assurément élevé, et tout se passe très bien.»

Nouveau branding au tournant d’une décennie
Pour souligner ces 10 années de succès et d’évolution, RuGicomm s’est refait une beauté. L’agence a collaboré avec la nouvelle entité créative Bonne Compagnie - fusion des coopératives Bon Karma et Collaboration Spéciale - pour imaginer une image de marque qui reflète la place qu’elle occupe aujourd’hui et les valeurs qui l’animent depuis sa fondation.

«Cette collaboration avec les filles de Bonne compagnie a été trippante, elles ont une super énergie, partage avec un enthousiasme évident Stéphanie Di Gregorio. Leur équipe était aussi à un tournant important avec cette nouvelle fusion. RuGicomm avait le même logo depuis ses débuts, donc on voulait illustrer notre renouveau et actualiser notre image.»

«Je crois que ce nouveau logo et cet environnement visuel repensé scellent vraiment le fait que c’est aujourd’hui notre compagnie, et qu’on s’engage ensemble dans l’avenir de l’agence, ajoute Valérie Grig. Le processus de création de l’image nous a recentré sur nos valeurs, notre mission, notre identité, bref, ce qu’on est vraiment.»

Se renouveler, encore et toujours
Quelle est la marche à suivre pour passer avec brio le cap des 10 ans ? Les deux gestionnaires prennent un temps de réflexion. «C’est pas facile comme question !», disent-elles à l’unisson.

Ce qui est sûr, c’est que l’industrie des RP et des communications s’est beaucoup transformée, et continue d’évoluer. Il est inévitable pour RuGicomm de sans cesse repenser ses manières de procéder.

«Les médias ont tellement changé. En culture, l’espace est aussi de plus en plus restreint. Je pense qu’il faut surtout s’assurer de demeurer imaginatif et créatif pour faire notre travail, et aussi d’accompagner de près nos clients dans ces changements constants. On essaie de toujours réfléchir, de rester à l’affût pour voir venir les coups», conclut Valérie Grig.

rugicommStéphanie Di Gregorio et Valérie Grig