Sharethrough publie une étude approfondie sur les habitudes de consommation de contenu des Canadien·nes, révélant l’importante croissance du contenu vidéo chez les consommateur·trices. Plus de la moitié des Canadien·nes placent la vidéo en tête lorsqu’il·elles consomment du contenu, suivie du web, de l'imprimé et des balados.
Près de 40% de la population consacre deux à trois heures par jour à l’écoute de contenu vidéo sur des plateformes telles que TikTok, YouTube, Netflix, et autres. Cette tendance est particulièrement marquée chez les individus de moins de 35 ans (44%), qui passent significativement plus de temps à visionner du contenu vidéo que ceux plus âgés (37%).
Malgré la préférence marquée pour la vidéo, les différences générationnelles dans les habitudes de consommation de contenu sont évidentes. Les plus jeunes s'orientent vers les balados, tandis que les personnes de 35 ans et plus donnent la priorité au contenu web plutôt qu'à l'imprimé, signalant un changement dans les habitudes de consommation des médias.
Impatience chez les jeunes Canadien·nes
Étonnamment, plus de 55% des personnes interrogées admettent perdre intérêt après seulement 30 secondes lors de leur visionnage vidéo. Les jeunes femmes sont notamment 7% plus susceptibles que les hommes à abandonner une vidéo qui ne maintient pas leur intérêt. Les données indiquent également que la plus jeune génération* est plus encline à ajuster la vitesse de lecture des vidéos; 62% d’entre eux le faisant de temps à autre.
Vidéo longue vs. vidéo courte
Le débat entre le contenu court et le contenu long persiste. 52% des personnes de moins de 35 ans ont tendance à préférer les vidéos de moins de 5 minutes, tandis que 70% des personnes de 35 ans et plus ont une nette préférence pour les vidéos longues. Les différences de genre jouent également un rôle, avec une préférence plus marquée pour les vidéos plus longues chez les hommes.
Dynamique des appareils: les téléphones dominent
65 % des Canadien·nes de tout âge préfèrent utiliser des appareils mobiles pour regarder du contenu vidéo court. Ce chiffre atteint 88% chez les moins de 25 ans. Alors que 46% continuent de privilégier la télévision pour les vidéos longues, les groupes de moins de 35 ans se tournent de plus en plus vers leur téléphone, leur ordinateur ou leur tablette plutôt que la télévision pour regarder celles-ci, ce qui marque un changement dans les habitudes des consommateurs.
Mise en sourdine des vidéos
L'étude révèle également que près de 7 répondant·es sur 10 gardent leur téléphone en mode silencieux lorsqu'il·elles regardent des vidéos en public. De plus, les générations plus jeunes* ont une tendance de 12 à 15% plus élevée à mettre en sourdine leur téléphone par rapport à leurs homologues plus âgés, ce qui coïncide avec leur préférence accrue pour regarder des vidéos avec des sous-titres, que ce soit sur leur téléphone ou à la télévision.
«À une époque caractérisée par les écrans, notre enquête dresse un tableau vivant de la manière dont nous consommons du contenu et des évolutions dynamiques en cours. La vidéo s'affirme comme la championne incontestée, captivant la majorité, mais il ne s'agit pas du seul scénario. Nous observons des nuances générationnelles, des préférences changeantes pour les appareils, et même des préférences quant à la vitesse de lecture. Il ne s'agit pas seulement de ce que nous regardons; il s'agit de comment, quand et pourquoi. C'est une histoire captivante de notre évolution numérique, et les entreprises qui comprennent ces tendances se positionneront plus efficacement face à leur public», déclare Benoît Skinazi, chef du marketing de Sharethrough.
Le visage changeant de la publicité vidéo
57% des répondant·es sont soit prêt·es à envisager l'achat de produits ou de services directement à partir d'une vidéo, ou sont ouverts à cette possibilité. Toutefois, le paysage numérique est à double tranchant. Alors que les générations plus jeunes sont plus ouvertes à l'achat direct via la vidéo, elles sont également plus promptes à sauter les annonces, avec 70% des personnes de moins de 35 ans essayant de les ignorer quoi qu'il arrive.
En ce qui concerne les formats publicitaires vidéo interactifs, plus de 66% des répondant·es se disent prêt·es à interagir avec des publicités vidéo interactives, en adoptant des options telles que le balayage de codes QR, la participation à de courtes enquêtes ou la réponse à des quiz et des sondages.
«Cette évolution de la relation entre le contenu et le commerce laisse entrevoir de nouvelles opportunités à l'horizon. C'est un changement qui promet de redéfinir la façon dont nous interagissons avec les marques à travers la vidéo», conclut Benoît Skinazi.
*Démographie plus jeune - Moins de 35 ans
**Démographie plus âgée - Plus de 35 ans
Méthodologie : L'enquête a été menée auprès de 1000 individus au Canada.