Cannes

Allez hop, on vous résume deux conférences phares en ce mardi très venteux sur la Croisette — on se croirait aux îles!

Cannes 1

Crédit : Lions de Cannes/Maia

Premier stop. Humour.

« Comment est-ce de se réveiller aux côtés de Kevin Hart ? » demande Jeffrey Katzenberg, fondateur de WndrCo. L’entrepreneur et acteur répond illico « I am waking up funny ». Le fondateur de HARTBEAT explique qu’il est vraiment drôle — pas de gimmick, il ne force pas les choses, il ne joue pas un rôle. Hart souhaite que son entreprise reflète sa personne, puisque que « ça fonctionne ». Il poursuit en stipulant que la chance lui a souri. Il était là au bon endroit, au bon moment. « I had one door, one path », dit-il. S’il a fondé son entreprise avec la prémisse de ne pas vouloir attendre d’appels, et plutôt de créer ses propres opportunités, il souhaite maintenant donner au suivant. Et si HARTBEAT pouvait trouver la prochaine personne à surveiller ? Hart a insisté qu’il voulait que les gens sortent de la salle et comprennent la raison de son entreprise, c’est-à-dire créer un écosystème d’opportunités. La conférence se termine sur une série de questions en rafale que Katzenberg lui lance. (On en prend note pour nos fun facts des personnalités de la semaine, étoiles montantes et femmes inspirantes! :p) Héroïne ? Sa mère. La chose la plus intelligente jamais faite ? Réaliser qu’il n’était pas la personne la plus intelligente. Son pire comic standing up ? À Atlantic City, en début de carrière. On lui a balancé une aile de poulet (avec de la sauce) en pleine figure. Équipe sportive ? Tout ce qui est en lien avec Philadelphie. Quelle serait ta grandeur parfaite ? Hart répond du tac au tac. « I’m at perfect height. »  

Cannes 2

Deuxième stop. L’intelligence artificielle.

Juste comme ça, utilisez-vous ChatGPT dans votre travail ? Parce qu’à main levée dans la salle, tous et toutes ont utilisé ChatGPT, la plupart DALL·E, et quelques-un·es les deux. Est-ce que des outils comme ChatGPT sont un frein à la créativité ou sont-ils nos amis ? Voilà l’une des questions à laquelle Margaret Johnson, Chief Creative Officer et associée à Goodby, Silverstein & Partners et Brad Lightcap, Chief Operating Officer, Open AI, élucident dans cette conférence pleine à craquer. Lorsque Jonhson demande si un jour l’intelligence artificielle lui coûtera son emploi, Lightcap lui rassure que non. « Ces outils ont encore besoin des humains pour être créatifs. » Des outils comme ChatGPT et DALL·E, sauvent du temps, des ressources, du budget. Si autrefois un·e créatif·ve pouvait passer beaucoup de temps sur un storyboard, maintenant, il·elle peut se faire assister par des outils comme DALL·E, pour mettre en images rapidement ses idées créatives. « It gets the creative unstuck », dit Jonhson. « Et ça résout le syndrome de la page blanche », croit Lightcap. Selon l’expert de Open AI, l’intelligence artificielle est un outil qui aide à amplifier et à améliorer ses idées. « Ça va mener à l’explosion de la créativité. » Par ailleurs, Open AI et l’agence Goodby, Silverstein & Partners ont travaillé conjointement sur un projet illustrant le pouvoir de l’IA et la créativité, ce qui a donné naissance à Dream Tapestry, une exposition unique au monde où le public devient l’artiste. Les visiteur·euses étaient invité·es à décrire leurs rêves récents ou récurrents. En utilisant DALL·E, les descriptions des songes ont pris vie dans des peintures à la Dali. Pour terminer, Lightcap estime que dans les prochaines années, il sera possible que les outils d’intelligence artificielle nous aident à répondre à des enjeux environnementaux ou encore enrayer le cancer. Rien de moins.