Une escouade de cinq employé·es est de retour à l’agence montréalaise Cartier après avoir exploré différentes avenues professionnelles. Plusieurs avaient quitté leur emploi au plus fort de la pandémie, séduit·es par le changement qu’allaient apporter de nouveaux défis. Aujourd’hui de nouveau en poste chez leur ancien employeur, ils·elles nous expliquent leur parcours et ce qui a motivé leur comeback.

Depuis les dernières semaines, cinq anciens talents de Cartier sont de retour dans les rangs de l’agence créative indépendante spécialisée en stratégie et création, données, média et image de marque. Sokphea Pes (directrice de création et directrice artistique), Guillaume Denault (concepteur-rédacteur), Antoine C. Buteau (directeur artistique), Catherine Labrie (gestionnaire, développement des affaires et rayonnement) et Marie-Ève Gauthier (rédactrice) partagent être ravi·es de cette aventure professionnelle « prise 2 » lors d’un entretien de groupe dans lequel la camaraderie est évidente. De cet échange dynamique où chacun·e partage son histoire ressort un fait indéniable : Cartier est un employeur qu’ils·elles ont toujours grandement apprécié, malgré que diverses raisons les ont poussé·es à découvrir d’autres horizons.

Et pourquoi être revenus vers cet ancien amour professionnel ? Les (nouvelles/vieilles) recrues nous en apprennent davantage sur leur départ et les raisons qui ont pesé dans la balance de leur retour chez Cartier.

Dans quelles circonstances et pourquoi avez-vous décidé de renoncer à votre poste chez Cartier pour vivre une nouvelle expérience de travail ?
Sokphea Pes (directrice de création et directrice artistique) : À l’époque de la pandémie, avec le télétravail, c’était facile de considérer partir d’une agence quand tu passes tes journées derrière un écran, à distance. Tu te laisses aborder avec plus de facilité par beaucoup de recruteurs. Je n’avais pas nécessairement l’intention de quitter, mais la seule nouveauté qu’on pouvait amener dans notre quotidien de confinement, c’était le travail. Guillaume partait aussi, et finalement, j’ai décidé d’aller vers une autre expérience professionnelle.
Guillaume Denault (concepteur-rédacteur) : Moi je suis parti à l’automne 2020. J’étais chez Cartier depuis 2 ans et je me suis fait approcher par un recruteur. Je suis d’accord que le contexte pandémique a nécessairement joué. C’était peut-être aussi plus difficile à cette période de régler à distance certaines insatisfactions ou situations au travail. Je pense que les ressources humaines à ce moment-là étaient aussi hyper proactives et persuasives un peu partout ! (Rires). On m’a proposé une belle offre et j’ai finalement accepté. Je me suis ensuite un peu promené pendant la pandémie.
Antoine C. Buteau (directeur artistique) : Je suis aussi parti au début de la pandémie. On a tous un peu les mêmes raisons, on dirait qu’on se suit ! (Rires). La crise a amené une espèce d’incertitude sur le temps que ça allait durer, sur notre avenir aussi, et ça m’a mis dans un mindset de changement. Je dirais donc que j’ai changé d’emploi en raison du climat du moment plus que pour des raisons liées au travail en tant que tel.
Catherine Labrie (gestionnaire, développement des affaires et rayonnement) : Je suis la seule à être partie avant la pandémie ! Cartier était ma première job en terminant l’université, et j’y étais depuis 2 ans. J’avais vraiment un désir d’exploration professionnelle, l’envie d’essayer autre chose. Je voulais aussi partir en voyage pendant 6 mois, mais je pense que j’avais mal choisi mon moment ! (Rires).
Marie-Ève Gauthier (rédactrice) : De mon côté, j’étais chez Cartier depuis 9 ans quand j’ai décidé de changer d’emploi. La pandémie a mis en lumière le fait que j’avais envie de nouveautés. Et je me faisais aussi courtiser ! J’ai décidé d’accepter un poste au privé, qui était axé à 100 % sur la création, ce qui m’attirait.

Vous vous connaissez tous·tes bien, et êtes même ami·es en plus d’être collègues. Vous avez pratiquement tous·tes décidé en même temps de partir, mais aussi de retourner à l’agence. Drôle de hasard ! Qu’est-ce qui a motivé votre choix de travailler de nouveau chez Cartier ?
Marie-Ève Gauthier : J’ai contacté les ressources humaines de Cartier pour les aviser que j’aimerais revenir dans le milieu de la pub. J’avais envie d’évoluer dans un poste plus créatif. Ils m’ont finalement dit qu’ils voulaient que je revienne, et que mon rôle pourrait être redéfini et axé plus sur la création.
Guillaume Denault : Moi je dirais qu’il n’y a pas d’agence parfaite, mais je connaissais déjà les forces et les faiblesses de Cartier, et les affinités que j’avais avec l’agence étaient réelles. Je respecte beaucoup la vision des associés, et je suis aussi proche de Daniel Beaumont, co-directeur de création, qui m’a un jour appelé pour me demander si j’aimerais revenir. J’ai accepté à travers un désir de vouloir faire partie de la « suite » de Cartier.
Sokphea Pes : Je suis 100 % en accord avec Guillaume. Ça été aussi pour moi un choix d’affinités. Après avoir quitté Cartier, j’ai butiné et essayé d’autres agences. J’ai occupé un poste de directrice de création-associée, un step important pour moi qui m’a permis d’apprendre beaucoup de choses. Ensuite, Guillaume m’a parlé de son retour chez Cartier (on s’est toujours un peu tous suivis !), et je me suis rappelée à quel point j’étais bien et sereine quand j’étais là-bas. On m’a finalement proposé un poste de directrice de création et j’ai accepté !
Antoine C. Buteau : Sokphea m’a demandé si j’avais envie de revenir et j’ai dit : « Oui, ça me tente ! » (Rires). C’est un peu comme revenir à la maison. C’est sûr que ç’a été un choix de revenir, surtout parce qu’on était une gang à le faire à peu près en même temps. Chez Cartier, il y a une atmosphère de bienveillance, de gentillesse, qui est très agréable et qui m’a donné le goût d’y retourner.
Catherine Labrie : Moi j’ai appris à Antoine que je retournais chez Cartier et il m’a dit que lui aussi ! (Rires). C’est un drôle de hasard, même si on est revenus à des moments différents, notre histoire est similaire. Les gens chez Cartier connaissaient ma personnalité et m’ont fait confiance en me proposant de nouvelles responsabilités, et ce désir de m’accomplir professionnellement, et pas n’importe où, m’a poussé à revenir à l’agence.

Qu’est-ce qui différencie Cartier des autres agences et qui vous rend le plus fier·es maintenant que vous êtes tous et toutes de retour ?
Sokphea Pes : C’est comme être à la maison. Tout est organique et facile dans les discussions. On peut être nous-mêmes, on peut être transparents. La culture d’entreprise est bienveillante. Et je crois que ça nous booste au travail et que tout le monde y gagne.
Guillaume Denault : Je ne suis pas retourné chez Cartier pour mettre mes pantoufles, mais plutôt parce que je sens que c’est une agence qui a le désir de constamment s’améliorer, de pousser plus loin le produit créatif. Je dirais qu’une grande force de Cartier est son potentiel et de prendre part à ça, c’est excitant.
Antoine C. Buteau : Ce que je trouve singulier chez Cartier, c’est le type de projets qu’elle choisit et la manière dont elle les approche. C’est une agence de pub intelligente, sensible et responsable. J’ai le sentiment qu’on crée de l’impact dans la société avec les produits créatifs qu’on réalise.
Catherine Labrie : On sent qu’on a vraiment un impact sur nos clients et sur le développement de l’agence. Nos patrons ont aussi vraiment à cœur que nous aussi on s’accomplisse en tant que professionnels, mais aussi comme individus.
Marie-Ève Gauthier : Je dirais que c’est la confiance et l’autonomie qu’ils nous accordent qui nous amènent à grandir dans notre rôle et dans l’agence. Ce côté humain-là crée la belle vibe qu’on retrouve chez Cartier et ça se ressent dans l’esprit de collaboration des équipes.

Bon retour chez Cartier !

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