Lancé en 2021 par Ania Ursulet, Stratège marketing et communication et la photographe Karène-Isabelle Jean-Baptiste, le projet 8 Mars | Unique et plurielles invite les femmes à se réapproprier cette journée internationale qui leur est dédiée, en portant leur voix et leur image dans l’espace public. Rendez-vous le 8 mars pour le dévoilement d’une photo chorale présentant 8 femmes entrepreneures en mode sororité.

Nous, TPE, entreprises individuelles...Entrepreneures à part entière !
Lancée officiellement le 16 février dernier par l’organisme Femmes Expertes, le Radar de la parité est un nouvel outil de vigie sur la parité. «Les femmes représentent la moitié de la population, mais elles prennent la parole moins d’une fois sur trois dans les médias québécois».

En documentant quasiment en temps réel  la proportion d'hommes et de femmes cité.e.s dans six des plus grands médias francophones canadiens, l’organisme a pour ambition d’informer et d’alerter afin de faire bouger les lignes et d’agir pour enfin atteindre la parité.

Une réalité encore plus criante pour l’entrepreneuriat féminin, notamment pour les travailleures autonomes et néo-entrepreneures. Quelle que soit l’ambition affichée, demeurer solopreneure, diriger une PME, ou encore développer une entreprise cotée en bourse, les premières années en affaires se font dans l’anonymat le plus complet alors même les PME, TPE et entreprises individuelles constituent le moteur de l’économie canadienne soit 98,1% des entreprises du Canada (Statistiques Canada | Juin 2022)

Qu’importe, loin de l’espace médiatique, ces Entrepreneures se connectent, s’organisent et entreprennent entre elles. Qu’elles soient d’ici ou d’ailleurs, elles tissent de précieux liens d’affaires, poursuivent leurs activités et innovent même. Déterminées, elles revendiquent leur contribution au dynamisme économique du Québec et du Canada.

La sororité au cœur de l’entrepreneuriat féminin
Toutes s’accordent à reconnaître que la sororité est un allié de poids indéniable en Entrepreneuriat. Les femmes entrepreneures se connectent et interagissent naturellement avec d’autres femmes entrepreneures dans un réel climat de confiance. Une réalité que contredit les préjugés persistants sur les relations soi-disant belliqueuses entre femmes, comme le souligne l’illustration sur les préjugés sexistes réalisée par Elise Gravel.

«Mon offre de services n’est pas exclusivement dédiée aux Entrepreneures. J’ai également des clients, même si la très grande majorité d’entre eux sont des clientes. Il est clair qu’elles se sentent plus à l’aise pour parler de leur business, avec une personne qui leur ressemble et qui vit les mêmes réalités culturelles et émotionnelles», commente Ania Ursulet, stratège marketing & communication, initiatrice du projet #8mars #Uniqueetplurielles

Cette année, ce sont les Femmes Entrepreneures issues de l’Immigration qui sont à l’honneur. Installée au Québec depuis novembre 2012, Ania, française d’origine martiniquaise, a réuni autour d’elle: Juliana Dosy (Madagascar), Sally Guga (Kenya), Lay-Khim Heng (Cambodge), Fanta Larissa Niane (Vietnam et Afrique de l’Ouest), Miruna Nica (Roumanie), Afreina Noor (Pakistan) et Amélie Pédrini (France).

«La sororité transcende les cultures d’origine. Hormis Amélie, française comme moi, nous sommes toutes d’horizons différents, origines, âge, langues…ce qui ne nous a pas empêché de vivre un moment de complicité très fort. C’est ce que je souhaitais également immortaliser. Et c’est la raison pour laquelle, j’ai demandé à Karène de réaliser une 2e photo en mode interaction», explique Ania.

#8 Mars, #Unique et plurielles: un projet annuel pour lutter contre l’invisibilité des femmes dans l’espace public
«J'adore le projet Unique et plurielles. C'était une longue journée mais il s'en ait dégagé une énergie qui m’a porté ! Cette rencontre avec des femmes de différents milieux, de niveaux d'expériences variés et de perspectives différentes fut magique. Les femmes partagent leurs expériences, parlent de leurs entreprises avec un enthousiasme contagieux. Elles s'encouragent, se découvrent et s'amusent. De mon côté je fais ressortir leur énergie créatrice, leur fougue, leur fierté. J'adore», ajoute Karène Jean-Baptiste, la photographe du projet.

Conçu par Ania avec la complicité de Karène, le projet sera reconduit chaque année avec une thématique différente. En 2021, le projet mettait l’accent sur le féminin en tant qu’identité de genre et Ania avait encouragé des femmes transgenre à participer au projet. Engagée en matière d’inclusion, elle souhaitait leur envoyer un message bienveillant et ainsi contrer les réactions de rejet circulant dans l’espace public. Et, deux d’entre-elles avaient répondu à l’appel.

«Le 8 mars est une journée de célébration pour moi. C'est un moment pour reconnaître, honorer et célébrer la contribution des femmes à l'avancement de la société. C'est une opportunité de faire sortir de l'ombre des histoires de femmes qui ont changé le monde qui les entoure. Cette journée encourage une nouvelle génération à prendre sa place au soleil, à prendre la place qu'elle désire dans la société», dit Karène

«Ce projet est fait pour durer. Il permettra notamment de prendre le pouls de la condition des femmes directement à la source. Car, à chaque année, je demanderais ce que le 8 mars représente pour elles», conclut Ania.

Le Shooting photos s’est déroulé à Montréal le 25 février en partenariat avec mamashrub.

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