Alors qu’on parle de plus en plus de santé mentale, et ce, d’autant plus depuis le début de la pandémie, la Fédération des associations étudiantes du campus de l’Université de Montréal (FAÉCUM), l’Association générale des étudiantes et étudiants de la Faculté de l’éducation permanente (AGEEFEP) et les Services aux étudiants de l’Université de Montréal cherchaient à continuer de déstigmatiser le sujet afin de susciter une empathie collective au sein de leur communauté. De là est né «Tout le monde a des bas», une campagne pensée par l'agence créative d'impact social Republik.
Quand on parle de santé mentale, on pense parfois qu’il y a deux groupes : les gens qui vont bien et les gens qui vont mal. Mais la vérité, c’est que personne n’est à l’abri de passer par des moments difficiles. Imaginée par Republik, «Tout le monde a des bas» est une campagne de sensibilisation à la santé psychologique de la communauté de l’Université de Montréal qui s’adresse à tout le monde, vraiment tout le monde. Avant tout, il s’agit d’une plateforme de communications qui cherche à conscientiser et à mobiliser la communauté universitaire à l’aide d’un slogan simple et rassembleur.
«Toute personne en création rêve de travailler sur une campagne qui véhicule un message auquel elle croit foncièrement», raconte Marie-Eve Best, cheffe de la création chez Republik. «Notre équipe est plus que fière d’avoir pu mettre son imagination au bénéfice de la santé psychologique de la communauté étudiante en développant cette campagne porteuse de changement.»
«Tout le monde a des bas», c'est aussi un symbole unificateur : une paire de bas aux couleurs du mouvement qui donne la chance à toutes les personnes qui les portent de démontrer leur empathie et leur solidarité sans même dire un mot. Ces bas bleus, brodés d'un trait en zigzag, sont d'ailleurs le fil conducteur visuel de toutes les exécutions de la campagne – de l'affichage aux bannières web, en passant par le microsite et le hub de contenu. Dans une série de capsules vidéo, des ambassadrices et ambassadeurs de bienveillance issus de la communauté universitaire les ont d’ailleurs portés afin d'afficher leur engagement, tout en témoignant de leurs propres expériences avec la santé mentale. Parce que tout le monde a des bas. Littéralement.
«On a utilisé le bas comme symbole de solidarité parce que c’est un accessoire tout simple qui se porte au quotidien. On voulait normaliser l’échange sur la santé mentale dans le but que tout le monde se sente à l’aise d’en parler», ajoute Marie-Eve Best.
Tout le monde a des bas
«Tout le monde a des bas» est une campagne positive, inclusive et solidaire qui rappelle qu'avoir des hauts et des bas, c'est normal. Son but premier est de répandre une culture de bienveillance sur le campus et de mettre la communauté étudiante au courant des ressources disponibles.
«Dans la vie, nous avons tous des bas. Et il est tout aussi vrai que nous avons tous des moments où nous allons moins bien. L’idée, avec ce jeu de mots, c’est de normaliser une santé psychologique fluctuante sans, bien sûr, banaliser ces variations. L’importance que nous accordons à la santé mentale florissante de nos étudiantes et étudiants a été comprise de belle façon par Republik et nous sommes confiants que cette belle collaboration aura un impact positif et à long terme sur notre communauté universitaire», conclut Virginie Allard-Cameus, Directrice du Centre de santé et de consultation psychologique des Services à la vie étudiante.
Cliquez ici pour découvrir le site web et le contenu créés dans le cadre de la campagne.