Le choix d’une formation académique est invariablement précédé par une question que les philosophes contemporains auront qualifiée d’existentielle : qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? Il va sans dire que la pression de choisir le parcours adéquat n’a d’égal que l’investissement de temps et d’efforts commandé par celui-ci, et que nombre de potentiels étudiants ne sont pas sans se demander si le jeu en vaut la chandelle. Depuis plus de 22 ans, Academos s’applique à donner aux membres de la relève professionnelle québécoise des raisons de croire en la formation scolaire en jouant les entremetteurs. « Il n’y a pas de meilleure façon pour se lancer avec assurance dans l’apprentissage d’une profession qu’en posant des questions à des professionnels qui l’exercent, dit d’entrée de jeu Catherine Légaré, Présidente et fondatrice d’Academos. Notre application web et mobile permet à plus de cent trente mille jeunes âgés de 14 à 30 ans actuellement inscrits sur notre plateforme de non seulement pouvoir cibler, grâce à leurs intérêts personnels et leur tempérament, des métiers susceptibles de les intéresser, mais aussi d’entrer en contact avec des professionnels qui les exercent. »

Catherine Légaré | Crédit photo : Nathalie St-Pierre
Parler à un mentor
Cette année seulement, le programme de mentorat offert par Academos attirera pas moins de vingt-cinq mille nouvelles inscriptions. « Quand on sait à quel point l’investissement de temps (et d’argent) que nécessite une formation académique, on y pense deux fois avant de se lancer. Il est important de poser des questions et de comprendre les aléas d’un métier avant de débuter une formation de deux, trois ou quatre années. Beaucoup de jeunes s’inscrivent dans des programmes qui les enthousiasment au demeurant, mais découvrent par la suite des aspects méconnus de celui-ci qui ne cadrent pas du tout avec leurs valeurs ou leurs intérêts. C’est quoi les tâches au jour le jour d’un ambulancier ? Combien d’heures par semaine travaille une avocate au criminel ? Est-ce que c’est dangereux d’être échafaudeur ? Il n’y a jamais de mauvaises questions quand on a la chance de discuter avec un professionnel à la fois passionné par son travail, mais aussi capable d’honnêteté et de transparence ; capable de nommer les bons et les moins bons aspects de la profession afin d’aider les jeunes à se faire une tête. C’est donc un travail de complément d’orientation et d’entremetteurs que propose notre plateforme : si vos intérêts laissent croire que vous pourriez tant vous plaire tant comme camionneur que programmeur informatique, nous faisons en sorte de vous mettre en contact avec des mentors professionnels qui vous éclaireront. »
Communiquer sa passion
Et qui peut devenir mentor ? « N’importe qui actif dans son champ d’expertise depuis au moins trois ans qui aurait le souhait de communiquer sa passion pour son métier, poursuit Catherine Légaré. Nous sommes conscients que chaque parcours est unique : en ce sens, nos mentors sont en quelque sorte des experts de leur propre parcours. Nos mentors doivent aussi être détenteurs d’un diplôme d’études de cinquième secondaire puisque nous sommes ambassadeurs de la Persévérance scolaire. Autrement, n’importe qui répondant à ces critères et souhaitant partager son parcours et ses expériences à des jeunes de la relève est invité à entrer en contact avec nous par l’entremise de notre plateforme numérique. On s’intéresse à tous les métiers qui existent, qu’importe leur degré de scolarité. Horticultrice, coiffeur, chercheuse en aérospatial, infirmier : nous avons des mentors pour tous les métiers possibles, même les plus émergents. À preuve, nous travaillons avec un youtubeur pour parler aux jeunes intéressés par les nouvelles plateformes de communications. »
Butinez!
Faire réaliser aux jeunes qu’il y a un réseau pour eux : telle est la mission que se donne Academos depuis 1999. « C’est vrai pour les jeunes, mais ce l’est aussi pour les plus vieux, ajoute Catherine Légaré. C’est la raison pour laquelle nous avons aussi une plateforme de mentorat pour les professionnels et les entreprises Elo Mentorat, qui aux personnes déjà actives dans le monde du travail. Nous sommes d’avis que pour n’importe quelle tranche d’âge, l’art de discuter avec des gens autour de nous, de les questionner, est ce qui nous permet d’apprendre le plus. C’est rassurant d’avoir l’opportunité de quérir un maximum d’informations, certes, mais aussi d’histoires, d’anecdotes et d’expertises pour progresser et réussir professionnellement. Surtout en cette période où la pandémie est venue sournoisement affecter la motivation scolaire des étudiants et des travailleurs. L’important est de se doter de buts portés par quelque chose de tangible, de concret ; de comprendre pourquoi on se lance dans une aventure académique et de se donner toute la motivation nécessaire pour passer au travers — et un jour exercer un métier qui puisse mettre en valeur nos forces. J’invite les curieux et les curieuses à venir butiner sur nos plateformes, à essayer des choses ; à se laisser surprendre, aussi, et à contacter des mentors pour en découvrir davantage. »
