Sortie publique pour Consulat, qui produit maintenant 13 artistes complémentaires. Étonnant pour certains qui percevaient la boîte comme spécialisée en photo. Tabula Rasa ? Plutôt Mobilis in mobili. Consulat a tout repensé son positionnement. Petite histoire sur ce qui devait être qu’un renouvellement de site web pour finalement muter en un exercice d’introspection s’échelonnant sur deux ans.

Consulat 2

La famille, la famille, la famille

Le core de Consulat repose toujours sur le fait qu’elle a été fondée par – et pour — des artistes expliquent au bout du fil Sébastien Boyer, directeur général et Geneviève Croteau, directrice de marque et développement. Avec le souhait de percer au-delà des frontières québécoises et canadiennes, de nouvelles pointures se sont greffées au roster de Consulat. Nouveaux artistes, oui, mais surtout des collaborateurs de la boîte depuis plusieurs années. Ensemble, ils en ont fait du chemin. Et exploré une panoplie de projets. Kelly Jacob à la photographie, Pascal Brousseau à la réalisation d’animations et illustration, Les Gamins à la réalisation et DOP, Studio TB à la DA et à la stratégie créative, et enfin, Adrian Villagomez à la réalisation.  

Sébastien Boyer
Sébastien Boyer, directeur général | Consulat
Crédit photo : Kelly Jacob

Au fil du temps, Consulat a cru bon de mettre l’emphase sur des services complémentaires et diversifiés. « La diversification de notre offre de services est un mélange entre une vision de longue date et la réalité des projets qui venaient vers nous, précise Sébastien. Cela nous permet d’entrevoir une prise en charge plus agile et plus complète. »

Selon le duo de gestion Sébastien et Geneviève, les projets que Consulat porte sur ses épaules se sont réalisés grâce à la cohésion colossale de l’équipe. « Le plus important, c’est la famille. On croit énormément qu’un bon fit fait toute la différence. »   

Geneviève Croteau
Geneviève Croteau, directrice, de marque et développement | Consulat
Crédit photo : Kelly Jacob

Un franglais irrévérencieux et assumé

En survolant le nouveau site de Consulat, on remarquera cette dualité volontaire au fil du « scrolling ». Le franglais assumé. Le chevauchement entre le trash et le proper. Au cours de nos multiples discussions, Geneviève revient souvent sur cet aspect du nouveau branding : le côté irrévérencieux se repère par exemple dans le ton et les mots, alors que l’aspect classe se discerne à travers le raffinement des images.

Pourquoi avoir misé que sur la langue de Shakespeare dans plusieurs taglines ?
« On passe souvent à l’anglais, car il y a quelque chose dans l’action et le présent, énonce Sébastien. On voulait garder notre vibe : c’est plus naturel, familier, et du tac au tac. » Geneviève poursuit. « Il y a beaucoup de choses jamais traduites en français. » Ces devises, parsemées sur le nouveau site de Consulat, en témoignent : Qui que vous choisissez, ça va être nice !, On ne fake jamais on le fait, ou bien Productions d’artistes — it’s all good.

À travers ce nouveau branding, qui a mis deux années à perfectionner, on devine que la boîte ne s’encombre pas de faux-semblants et s’assume pleinement. « All creative vibes are welcome, décrit Geneviève. C’est le feeling qu’on devrait avoir en parcourant notre site. »

Consulat, cet artiste à part entière

Plus qu’un site Internet, la nouvelle plateforme de Consulat se veut l’issue au terme de deux années de réflexion avec ses acolytes (et voisins de face !), la boîte Deux Huit Huit. À travers différentes sessions de travail de dur labeur — mais ô combien amusantes —, Consulat divulgue finalement un site à son image. Pour les deux gestionnaires, cette plateforme est synonyme d’un outil de travail ultra personnalisé tant dans le front-end que le back-end. « Non seulement il est le drapeau de notre marque et de notre équipe, mais il représente aussi nos portfolios, nos cases studys, nos outils pour déployer la communication B2B et la comm interne, donc finalement on y retrouve toutes les opérations de la marque », exprime Geneviève

Le comité attitré au site web et au rebrand est composé de Sébastien et Geneviève, mais aussi de Maxyme G. Delisle et Simon Duhamel, tous deux membres fondateurs de Consulat. Tous s’accordent pour dire que le travail entamé de concert avec Deux Huit Huit a été la phase la plus productive, la plus fun, la plus impliquée et la plus intense qui soit. « Nous n’avions pas peur de dire les vraies affaires et ça nous a fait évoluer. » Geneviève acquiesce. « On a beaucoup ri lors des rencontres, mais on s’est également beaucoup challengé. »

Consulat n’a que d’éloges pour la boîte de design et de développement web, avec qui elle s’est liée d’amitié. Dire que la revue stratégique complète de sa marque, ses outils de design ainsi que sa marque employeur étoffée découlent d’une simple requête de créer un nouveau site web ! « Grâce à l’approche globale de Deux Huit Huit, on a réussi à préciser les inconnus, révèle Geneviève. Avec son appui, Consulat a finalement pu aboutir sur un ton et une personnalité de marque.

Sans équivoque, le rôle premier de Consulat est de supporter les artistes et de les teamer avec les meilleurs. Mais au-delà de les représenter, elle peut aussi s’introduire elle-même en tant qu’artiste grâce à ses standards de production et de service client. L’entrevue prend fin sur cette image dont Geneviève dépeint. Aux détours d’une rue, lorsqu’on lui demandera qui est Consulat, ce à quoi elle répondra avec assurance Producing artists — it’s all good. Parions qu’on ne finira pas d’entendre parler de cette Factory d’artistes de sitôt.  

Pour visiter le nouveau site de Consulat et (re)découvrir ses artisans, rendez-vous ici.  

Consulat
Crédit photo : Maxyme G. Delisle