Depuis quelques années, aucune chance d’ignorer les étiquettes rouges dans les vitrines des magasins lors du « Boxing Day ». Dès le lendemain de Noël, soit le 26 décembre, une grande partie de la population se rue dans les boutiques pour profiter des rabais. Selon un sondage mené par la firme de recherche marketing l’Observateur et le CQCD en 2016, c’est 33 % de la population de la province (soit environ 2 millions) qui profiterait des soldes du temps des Fêtes avec un budget moyen d’environ 244 $ par personne. Selon la même étude, 57 % des consommateurs se dirigent vers des sites internet de détaillants locaux en ce qui concerne leurs achats en ligne. Les secteurs les plus populaires concernent généralement la mode et les produits électroniques. Le terme « Boxing Day » vient de l’anglais « box » signifiant recevoir un cadeau, deux phénomènes se produisent alors : les achats, mais aussi les retours des insatisfaits !

Pour accommoder les acheteurs potentiels, cibler les tendances d’achats, les besoins et les envies des consommateurs demeurent gage de succès ! Il est important de capitaliser sur les données de ventes générées lors du « Black Friday » et du « Cyber Lundi » pour évaluer nos performances et d’ainsi optimiser notre offensive post-tourtière :

· Quels produits se sont démarqués ?
· Quelle promo s’est transformée en acte d’achat ?
· Auprès de quelle cible principalement ?
· Quelles campagnes devrions-nous sponsoriser ?
· Quelle publication a généré un niveau d’engagement élevé ?
· Quelles plateformes exploitées ?
· Sous quel angle orienter nos stratégies marketing ?
· Où concentrer nos efforts, en magasins ou en ligne ?

Pour être fin prêt à conquérir les prochaines éditions du « Boxing Day », il demeure naturellement crucial de chiffrer la rentabilité de cette grande journée de rabais. Plusieurs se déplaceront en magasins, mais combien achèteront vraiment ? Obtenir la quantité de personnes qui dépenseront vraiment en fonction du nombre total d’entrées en boutique reste capital ! 

Il faut aussi considérer les retours d’achats antérieurs. Même si plusieurs commerces n’autorisent pas les retours lors du 26 décembre, comptabiliser ces transactions ne doit pas être négligé pour recueillir les données d’achats réels faits lors de cette folle journée de soldes ! La tête remplie d’éléments, ne perdez plus une seconde et sortez profiter des étiquettes rouges avant que les tablettes des sites de e-commerce soient vides !