Québecor Média est devenue, grâce à Neurometric, la première société au Québec à utiliser le neuromarketing afin d’évaluer l’efficacité de trois formats publicitaires créatifs en télévision.

Populaire en Europe, le neuromarketing commence à faire son entrée en Amérique du Nord. Déjà, Netflix, Unilever et Facebook ont fait appel au neuromarketing.

«On sait maintenant que la plupart des décisions des consommateurs sont prises de façon inconsciente, a expliqué Guillaume Fortin, président de Neurometric. Le neuromarketing nous permet d’aller sonder l’inconscient des consommateurs.»

Québecor Média a utilisé le neuromarketing pour évaluer l’efficacité du bandeau animé, de la mortaise générique et du placement de produit.

«Le neuromarketing a permis de mesurer les deux principales variables contribuant à l’engagement, soit l’attention et l’intérêt envers le message publicitaire afin de guider nos annonceurs quant aux formats publicitaires à préconiser selon leurs objectifs», a expliqué le vice-président exécutif, Régie publicitaire Québecor Média et vice-président, Ventes et marketing de Groupe TVA, Donald Lizotte.

Les résultats de l’étude menée par Neurometric pour le compte de Québecor Média ont démontré que les bandeaux animés, les mortaises génériques et les placements de produits «attirent l’attention des téléspectateurs et les intéressent sans toutefois les déranger dans leur écoute télévisuelle», a indiqué Québecor Média.

La mortaise est le format non traditionnel qui est apparu comme le plus attirant, permettant de hausser de 49% le niveau d’intérêt des téléspectateurs.

Le bandeau animé est pour sa part le format qui capte le plus l’attention. Il permet de hausser de 45% le niveau d’intérêt des téléspectateurs.

Enfin, le placement de produit intéresse particulièrement la génération X.