Pier Lalonde, président de Pixel & Cie, a été sélectionné pour siéger sur le jury de la 21e édition du Summit International Awards (SIA) qui se déroulera du 11 au 14 avril à Portland. Bien qu’il jugera les pièces soumises au concours à partir du Québec, Pier Lalonde n’est pas moins emballé d’avoir été désigné pour une seconde fois par le comité de sélection du jury.

«C’est flatteur, excitant, valorisant voire énervant d’avoir été sélectionné (NDLR: par invitation). Il faut toutefois demeurer humble, car c’est la seule façon de bien juger des pièces. Si tu te penses super hot et bon et que tu te mets devant le travail à faire, tu ne verras que ta tête. Il faut savoir s’effacer devant l’intelligence et la créativité des autres. Un peu comme je le fais dans mes cours de Création Publicitaire à l’Université Laval. Ce sont mes étudiants qui doivent briller, pas moi. Ici, c’est le talent de celles et ceux qui soumissionnent», confie le principal concerné.

Habitué des jurys, Pier Lalonde se dit particulièrement enthousiaste à l’idée de juger des pièces dans un concours réservé aux petites agences dont la facturation totale ne dépasse pas 30 millions de dollars américains. «Cela aide à comparer des pommes avec des pommes plus facilement. Je dis ça, mais nous sommes tous conscients qu’une idée épique d’une micro agence peut aussi se battre contre les grands et gagner un Crayon d’Or ou un Lion de Cannes», admet-il.

Juger avec les tripes

Lorsqu’on le questionne sur l’intérêt de siéger sur un jury, Pier Lalonde est sans équivoque: «Je crois que chaque créatif de talent devrait chercher à siéger sur des jurys. Ça aide la profession à grandir et à avoir des visées encore plus larges, tout en permettant de voir des choses que l’on n’aurait jamais vues autrement. Au final, ça nous fait grandir comme personne et comme créatif.»

Ce dernier s’investit d’ailleurs d’une mission lorsqu’il s’adonne à la tâche. Que les pièces soient extraordinaires ou banales, «en tant que juré, nous avons le devoir du respect envers toutes les agences qui soumettent des pièces. Il ne faut jamais oublier qu’on a aussi fait de la m**** et que, Dieu merci, on n’a pas jugé notre carrière en fonction de cela», dit-il. «On expose nos tripes et comment on feel par rapport à telle ou telle autre campagne ou pièce. J’aime ça, car c’est vivant et dynamique. Cela donne lieu à des discussions animées, mais toujours enrichissantes».

Pier Lalonde siège présentement sur le jury des IAC Awards, qui examine, juge et note un ensemble de pièces en matière de web (sites web, applications, médias sociaux, expérientiel, campagnes SEM, etc.).