La récente publicité télévisée de Vidéotron, dans laquelle on assiste à un échange de cadeaux chez la famille Patenaude, a provoqué une onde de choc sur les médias sociaux. Après avoir défendu sa position, l’entreprise de télécommunications a choisi de retirer le message télé controversé signé Sid Lee, cinq jours après sa mise en ondes.

Car, essentiellement, on juge Vidéotron de vouloir dénigrer l’art en présentant un tableau d’un dénommé Chabot, qui ressemble étrangement au tableau The Red Sleigh du célèbre peintre Frederick S. Coburn. Dans une situation de quiproquo, le message fait ressortir que de recevoir un illico x8, c’est tellement mieux que de recevoir une œuvre d’art, pourtant de valeur égale.

La vague de mécontentement a puisé sa source dans une publication Facebook d'Annie Vincent, ex-agente culturelle du Centre local du Val-Saint-François, où elle manifestait son indignation devant cette publicité. Elle y soulignait la blague de mauvais goût de Vidéotron. Largement partagée sur les médias sociaux, la publication a fait l’objet d’un mouvement collectif qui s'est lancé à la défense de l’art et du patrimoine.

La Tribune rapportait le 3 décembre dernier une déclaration faite par Vidéotron à cet effet: «Notre intention n'était aucunement de dénigrer l'art ou une quelconque oeuvre artistique, mais plutôt d'illustrer, avec humour, que l'enregistreur mis de l'avant est un cadeau qui plaît à tous, contrairement à un cadeau qui nécessite de bien connaître les goûts de la personne. Vidéotron est vivement impliquée dans le domaine culturel et artistique québécois et soutient de nombreuses initiatives en ce sens».

Au moment d’écrire ces quelques lignes, Vidéotron n’avait pas retourné notre appel pour une demande d’entrevue.

La publicité «fautive»