Après son premier roman Tous les corps naissent étrangers publié aux Éditions XYZ en 2012, Hugo Léger, vice-président création chez DentsuBos, replonge dans l’univers de la littérature en publiant son deuxième roman Le silence du banlieusard.

«J’avais envie de m’amuser dans le noir. Je voulais écrire sur la disparition, celle d’abord qui nous attend tous comme être humain. Disparition aussi des repères moraux, des sentiments amoureux, et ultimement du Québec, dont l’avenir peut sembler, pour certains, hypothétique», explique l’auteur.

Car, l’histoire en une de disparition. Littéralement et même au-delà. Elle met en scène la famille Landry qui mène une vie, en apparence, bien ordinaire. Luc, le père, est traducteur, la mère, préposée aux bénéficiaires, et Lucie, leur fille unique, traîne la désespérance de ses 15 ans de la polyvalente au centre commercial. Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’au jour où Luc disparaît. Sans laisser de traces. S’est-il suicidé? A-t-il fui cette vie? Que cache cette disparition? On mène l’enquête.

«C’est une histoire classique, mais racontée d’une façon qui l’est beaucoup moins, je pense. Elle se développe par tableaux et fragments, et se donne pour cadre une banlieue étrange, un espace où, normalement, tout n’est que calme et normalité», confie Hugo Léger.

Le silence du banlieusard est publié aux Éditions XYZ.