Développé par un professeur de physique au secondaire du Québec nommé Shawn Young, Classcraft est le premier jeu de rôle éducatif pouvant être autant utilisé par le professeur que ses élèves.

À ce jour, 7 000 professeurs dans 50 pays différents ont adopté Classcraft dans leurs classes et maintenant plus d'un million d'élèves sont attendus pour cet automne.

«Les étudiants d’aujourd’hui apprennent différemment que les étudiants d’il y a cinquante ans, mais la façon que nous enseignons n’a aucunement changé», explique Shawn Young, fondateur de Classcraft. «Nous avons de belles technologies de nos jours, mais nous n'avons toujours pas décelé comment s'en servir dans nos salles de classe. Lorsque j'ai commencé à essayer Classcraft avec mes élèves, j'ai vu un changement drastique, j'ai même vu des étudiants qui étaient en échec devenir meilleurs et réussir leurs cours. Ce qu'il y a de merveilleux avec Classcraft, c'est ce que cela va au-delà de l'apprentissage des matières obligatoires, cela pousse à s'entraider à travers quelque chose que chaque étudiant sait faire: jouer.»

L’idée de Classcraft est apparue lorsque Shawn Young était à la recherche d’une nouvelle façon d’interagir avec ses élèves de secondaire 5 du Séminaire Salésien de Sherbrooke. Puisant dans ses connaissances en développement web et en jeux vidéos, Shawn a créer Classcraft pour encourager le travail d’équipe, augmenter la motivation des élèves et inciter le bon comportement en classe. Après avoir testé le jeu avec ses étudiants pendant près de trois ans, il a remarqué un vif intérêt de la part des autres professeurs qui constataient un changement radical au sein de sa classe. C’est donc en partenariat avec son père, Lauren Young et son frère Devin Young, qu’il a décidé de pousser plus loin le projet et de développer une version raffinée qu’ils pourraient partager avec tous les professeurs à travers le monde.

«Immédiatement, mes élèves ont obtenu de meilleures notes aux examens chaque semaine. Classcraft devient un indispensable, mes élèves ont plus de motivation et participent davantage», Alexandre Collard, enseignant à l'école Saint-­Martin de Laval, à Québec.