«BCE n’a pas apporté de preuve convaincante que la transaction profiterait aux Canadiens», a indiqué le président du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), Jean-Pierre Blais, pour justifier le refus quant à la demande de BCE d’acquérir le contrôle des services de télévision et de radio d’Astral Media. Cette transaction ne servirait pas l’intérêt public, précise-t-on du côté du CRTC. La décision rendue fait suite à une instance publique qui a comporté une audience publique tenue du 10 au 14 septembre 2012.

Rappelons que tout au long de l’instance publique, la transaction a soulevé des préoccupations à l’égard de la saine concurrence, de la concentration de la propriété dans les marchés de la radio et de la télévision, de l’intégration verticale ainsi que de l’exercice anticoncurrentiel du pouvoir dans le marché. Ainsi, selon le CRTC, l’acquisition des services d’Astral Media aurait créé une situation où une société de la taille et de l’envergure de BCE aurait pu exercer son pouvoir commercial de manière inéquitable et faire obstacle à une saine concurrence.