Éduc’alcool a récemment lancé sa plus importante campagne d'information de son histoire afin de faire connaître aux Québécois les niveaux de consommation d’alcool à faible risque, vulgarisés par la formule «2-3-4-0».

Selon l'organisme, les femmes qui souhaitent éviter les problèmes à long terme devraient limiter leur consommation à deux verres par jour et à 10 par semaine, alors que pour les hommes, ces limites sont respectivement de trois verres par jour et de 15 par semaine. C’est le «2-3» de la formule. Lors d’une occasion spéciale, les femmes pourraient prendre trois verres et les hommes quatre (le «3-4» de la formule), et, pour éviter l’accoutumance, il est recommandé de s’abstenir totalement de consommer de l’alcool au moins un jour par semaine (représenté par le «0»).

Éduc’alcool a donc créé la marque «F2-H3», un logotype dans lequel la tête de la femme est remplacé par le chiffre 2 et celle de l’homme par le chiffre 3 pour illustrer les limites quotidiennes de consommation.

La campagne de sensibilisation se déploiera à la télévision, au cinéma, en imprimé, en web classique et de façon virale. De plus, des affiches seront déployées dans des bars partout au Québec, en salle, dans des toilettes (où les personnages de signalétique seront remplacés par ceux du logotype F2-H3) et sur les comptoirs. Un vidéoclip de breakdance, sur une musique originale, a été créé pour rejoindre les plus jeunes par une campagne virale.

Enfin une publication complète sur les niveaux de consommation d’alcool à faible risque sera disponible gratuitement dans toutes les succursales de la SAQ, dans les hôpitaux et dans les CLSC. On pourra aussi la télécharger à partir du site d’Éduc’alcool, qui a été entièrement remanié.

«Bien que, dans l’ensemble, la très grande majorité des Québécois consomment de l’alcool de manière équilibrée, modérée et responsable, on constate une augmentation de la consommation abusive chez un nombre - limité mais réel - de buveurs, a précisé le directeur général d'Éduc'alcool, Hubert Sacy. C’est pourquoi, en plus de continuer à promouvoir la modération, Éduc’alcool va désormais la quantifier.»

Pour connaître les crédits de cette campagne, lisez le bulletin Grenier aux nouvelles du 16 janvier 2012.