Le cabinet de conseil FG8 et l’Association des producteurs d’expériences numériques Xn Québec ont publié une rigoureuse étude sur les défis économiques et stratégiques de Netflix. L’étude traite de la situation actuelle et de l’avenir de la production télévisuelle et cinématographique avec Netflix comme
« nouvelle » réalité.

L’entreprise a enregistré une hausse de 33 % de son chiffre d’affaires en un an et peut se vanter d’avoir perturbé deux industries : les services de location de films, ce qui dessina la fin du géant américain Blockbuster, et les services de télévision premium, ce qui fait que la firme a aujourd’hui deux fois la taille de son plus proche concurrent HBO. Cependant, en ce moment, des rivaux comme Disney et Amazon se positionnent pour préparer leurs tentatives de perturber le perturbateur.

« De manière à s’inscrire dans les discussions québécoises, nous soulignons l’importance de générer de la propriété intellectuelle et de la détenir (ici au Québec) pour créer de la richesse », indique Francis Gosselin, président de FG8 et co-auteur de l’étude.

Depuis plusieurs années, Netflix utilise une stratégie de réinvestissement massif de tous les revenus de l’entreprise pour alimenter sa propre croissance. Ainsi, en plus d’observer une hausse de 25 % de ses abonnés en un an (94 M à 118 M pour 2016 et 2017) la multinationale a également enregistré une augmentation de 91 % de sa dette à long terme en un an (3,4 à 6,5 milliards pour 2016 et 2017). Les chiffres parlent d’eux-mêmes, la dette que Netflix acquiert est étroitement contrôlée.

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