Pablo Stevenson
Président et fondateur, ressac

Expression utilisée fréquemment : Naturellement, factuellement, absolument
Film favori : Lost in Translation
Occupation préférée : Voyager pour manger
Fun fact : Je suis un pro de géographie

JE CROIS

Pablo : J’ai toujours eu la conviction que la créativité n’était pas l’affaire d’une seule personne, mais bien d’une équipe, une culture et un leadership. Je crois aussi que la publicité à elle seule est un moyen trop limité pour répondre aux défis d’affaires d’aujourd’hui. Souvent à contre-courant, nous avons misé sur un modèle qui favorise l’accompagnement et l’autonomie du client. Je crois que rien ne peut nous rendre plus fiers que d’amener un client à être maître de son univers et réussir. C’est cette vision que je tente de renforcer tous les jours chez ressac.

JE NE CROIS PAS

Pablo : Je ne crois pas qu’on peut exceller dans tout. Il faut savoir s’entourer de partenaires et collaborateurs qui endossent la même vision que nous. Le monde des agences doit apprendre à laisser son ego de côté (difficile) et s’ouvrir sur une collaboration plus intime entre elles. Si c’est la spécialité qui domine, c’est la collaboration qui prime.

JE VEUX PLUS DE

Pablo : J’ai toujours été très fier du fait que ressac est une agence très diversifiée culturellement, et ce, depuis son début. La publicité devrait être un miroir de société, toutefois cette diversité, bien que présente dans le réel, n’est pas représentée dans le produit fini. Ça prend plus des gens de divers horizons, cultures et orientations en agences pour penser différemment et globalement.

JE VEUX MOINS DE

Pablo : Je veux moins d’opacité dans le monde numérique. Malgré la panoplie d’outils à notre disposition, nous avons créé une situation de complexification des données qui fait en sorte qu’il est difficile de voir l’impact de chaque dollar investi. Retournons à la base et forçons-nous en tant qu’industrie à faire autant attention aux dollars investis en marketing qu’aux dollars investis avec notre conseiller financier.

JE VOIS QUE

Pablo : Nous vivrons dans un monde sans publicité apparente et où la personnalisation du contenu atteindra un niveau hautement intime. Cette situation va amener d’après moi une très grande opportunité pour le monde de l’édition qui est présentement remis en question de toutes parts, mais aussi démontre le besoin impératif de comprendre autant la technologie que l’humain.