Cette année, on ne verra pas l’affiche du premier spectacle des Grands Ballets un peu partout dans la métropole, comme c’est le cas chaque rentrée.

En effet, le visuel du premier ballet de la saison 2017-2018 de la compagnie, Stabat Mater, sur la célèbre musique de Pergolèse, a fait réagir la Société des transports de Montréal, partenaire des Grands Ballets depuis plus de huit ans. La STM a refusé que l’affiche du spectacle soit placardée dans le réseau du métro, la jugeant inacceptable en invoquant deux clauses de l’article 14 des Normes canadiennes de la publicité (NCP) sur les représentations inacceptables.

Par voie de communiqué, Les Grands Ballets souhaitaient expliquer leur choix, mettre l’image en contexte et élargir le débat et la réflexion et ont affirmé être « porteurs eux-mêmes d’une vision inclusive, d’ouverture et de respect, reconnaissent bien sûr ces normes éthiques émises par le bureau des NCP ».

Inspirée du thème principal de la pièce Stabat Mater — soit la douleur insoutenable que ressent la femme suite à la perte de son enfant — l’affiche met en scène une danseuse de la compagnie. Le Grands Ballets ont affirmé que la « référence sacrée à Pergolèse a tout simplement inspiré l’idée de cette image, destinée à promouvoir une soirée empreinte de spiritualité, à l’image de toute la saison 2017-2018 de la compagnie ».

« Il ne nous reste plus qu’à inviter le public à voirle résultat sur scène et à tirer ses propres conclusions », a indiqué Ivan Cavallari, directeur artistique des Grands Ballets.