Jean-Pierre Ciambella, un pilote de l’air expérimenté, allie sa passion au domaine publicitaire afin de capter l’attention des consommateurs d’une façon peu commune. Son entreprise, Aérogram, conquiert le ciel avec le média aérien.

Jean-Pierre Ciambella, Fondateur, Aerogram

Le média aérien permet de rejoindre les consommateurs partout dans leur quotidien. « ll a donc de fortes chances de capter leur attention pendant leur déplacement, qu’ils soient en train de magasiner, de jouer à l’extérieur, de conduire ou tout simplement de marcher pour se rendre au travail. En général, les gens sont fascinés par le monde de l’aviation. Qui n’a jamais rêvé d’avoir des ailes et voler comme un oiseau, dit Jean-Pierre en riant. On remarque aussi que l’affichage devient de plus en plus saturé. Il devient difficile de se démarquer parmi toutes les publicités imprimées. Un avion ou un hélicoptère qui tire une banderole fait un bruit considérable et capte l’attention. C’est un bon moyen de “se faire voir”. »

Développer la parfaite publicité aérienne

Jean-Pierre précise qu’il y a certaines lignes directrices à suivre pour arriver à produire ce type de publicité peu conventionnel. « Il faut tout d’abord s’assurer de créer un buzz et de faire parler les gens. Le message doit être clair et intrigant. Il est intéressant de le joindre à une campagne publicitaire. Dans ce cas, le message aérien pourrait trouver réponse dans un autre média. »

Les types de supports

Aérogram offre de nombreux services afin de bien s’adapter aux besoins des clients. Les bannières tirées par hélicoptère permettent de diffuser un ou des messages de façon vraiment spectaculaire. « Bien souvent, elles sont utilisées pour annoncer un événement, promouvoir un produit ou encore donner une très bonne visibilité à une cause. Tourisme Montréal et ses agences ont fait appel à cette solution dans le cadre leur campagne “Sorry”. Cette dernière s’excusait à l’avance auprès des citoyens de Toronto pour le bruit dû aux célébrations du 375e de Montréal. La campagne s’est déclinée sur plusieurs supports, dont une offensive de bannière aérienne. Un avion parcourait le ciel de la ville avec une banderole de 150 pi par 20 pi sur laquelle on pouvait lire “Sorry Toronto”. Elle a bien fait parler les médias ! »

Aérogram offre également un service d’écriture dans le ciel. « Un message écrit dans le ciel est 1 000 fois plus gros que n’importe quel panneau publicitaire en bordure de route. Elle maximise la notoriété d’une façon unique. En 2009, nous avons fait la première publicité de la campagne de café gratuit pour McDonald’s. Le message écrit en lettres géantes avait été vu partout à Montréal, à Laval et sur la Rive-Sud. La campagne a été un réel succès ! »

Bien planifier sa campagne aérienne

Il y a plusieurs éléments à considérer afin de bien réussir ce type d’offensive, dont un bien important : le lieu de diffusion. Aérogram travaille de pair avec son client pour déterminer le trajet idéal. « Si nous prenons un circuit fermé comme le Grand Prix de Montréal, par exemple, nous pouvons facilement aller chercher l’attention d’un demi-million de personnes. Nous pouvons aussi choisir un trajet précis pour donner un maximum de visibilité.

Les ponts de la Rive-Sud, à l’heure de pointe, donnent une très bonne visibilité. Il faut savoir repérer les occasions propices comme les expositions, les festivals, les grandes ouvertures, les marches et ralliements. Nous restons au courant des événements de plusieurs villes pour être en mesure de toujours bien conseiller nos clients, peu importe où ils veulent diffuser leur message. »

Le média aérien permet de rejoindre un très grand nombre de personnes. Dans le cas de la campagne « Vente étiquettes rouges » de Toyota, « un peu plus de sept conducteurs sur dix ont remarqué la publicité aérienne au-dessus du pont Jacques-Cartier. De ceux-ci, trois sur cinq se souviennent du message publicitaire », précise Jean-Pierre. On peut dire que diffuser son message dans les airs donne une bonne portée!

Cet article a été publié dans le Grenier magazine (Vol. 2 - Numéro 31 - 24 avril 2017).