Le CEFRIO a dévoilé un nouveau volet de son enquête NETendances 2016, présentant les habitudes et les attentes des Québécois lorsqu’il s’agit d’interagir par Internet avec le gouvernement selon leurs besoins et en fonction de leurs demandes. Ainsi, au cours de la dernière année, six adultes québécois sur dix
(60 %) affirment avoir eu le réflexe de consulter Internet pour obtenir des renseignements sur les services offerts par le gouvernement, et ce, devant les autres modes de prestation disponibles. Dans une même proportion, 65 % des internautes québécois ont déjà complété de bout en bout une demande de service ou une démarche par Internet. Enfin, les deux tiers des internautes sont d’avis qu’il est facile de trouver de l’information qu’ils recherchent sur les sites Web des ministères et organismes du gouvernement du Québec.

Selon ce nouveau fascicule de l’enquête, les services en ligne en tout temps seraient de plus en plus en demande. Claire Bourget, directrice principale de la recherche marketing au CEFRIO, explique que plus de la moitié des Québécois ayant connu un événement de vie au cours des douze mois précédents le sondage (naissance/adoption, décès, changement de situation conjugale ou professionnelle) disent qu’ils auraient préféré utiliser uniquement Internet pour effectuer diverses démarches auprès des instances gouvernementales. De plus, ils confirment que l’accès au service en tout temps (24 h/24) ainsi que le traitement accéléré des demandes seraient des incitatifs à utiliser davantage les services offerts en ligne.

En ce qui concerne la réception d’informations de la part du gouvernement, 58 % des Québécois préféreraient la recevoir par courriel sécurisé (installation d’un certificat de sécurité dans la messagerie). Ce moyen de communication serait d’autant plus prisé par les plus jeunes et ceux ayant un niveau de scolarité plus élevé.

Par ailleurs, six Québécois sur dix (64 %) disent être plus enclins à consulter directement un site Web sécurisé d’une organisation gouvernementale afin de connaître l’état d’avancement de leur demande ou de leur dossier, plutôt que de recevoir cette information par la poste ou par téléphone. Sans surprise, les personnes âgées et les personnes ayant une scolarité moins élevée seraient moins enclines à utiliser ce moyen de communication.

Faits saillants de l’enquête

  • Les Québécois âgés entre 25 et 44 ans et ceux ayant un niveau de scolarité plus élevé sont plus portés à utiliser les services gouvernementaux en ligne.
  • Une faible proportion de Québécois (entre 11 % et 20 %) suit les comptes ou les pages (Facebook, LinkedIn, Twitter et YouTube) de municipalités, d’élus, de ministère et organismes du gouvernement ou de formations politiques sur les réseaux sociaux.
  • Les personnes résidant à l’extérieur des grandes régions de Montréal et de Québec interagissent un peu moins avec les instances publiques par Internet, et les citoyens de la grande région de Québec se démarquent pour interagir davantage avec leur municipalité.

Les résultats détaillés de l’enquête, les graphiques, les tableaux et les notes méthodologiques peuvent être consultés en ligne.