Le B2B (business-to-business) est un secteur d’activité généralement sous les radars. Mais depuis 20 ans, une agence de Québec — elle aussi sous les radars — y tire très bien son épingle du jeu. Et avec un tout nouveau branding, elle entend bien continuer sur cette lancée.

Pointe de conversation
avec Jean-François Larouche



JF — j’en profite pour t’appeler JF une dernière fois puisqu’aujourd’hui (le 16 novembre), tu retires définitivement le JF du nom de ton agence JFLarouche. Pourquoi cette décision ? Tu étais tanné que les clients t’appellent JF ? (RIRES)

Jean-François : En fait, il ne s’agit là qu’un des éléments du rebranding de l’agence. Historiquement, le nom avait du sens. Ayant commencé dans mon sous-sol, l’agence, c’était littéralement moi. Progressivement, d’autres employés s’y sont joints, mais comme j’étais président, responsable du développement des affaires et directeur de la création, j’étais nécessairement celui qui était mis de l’avant.


Jean-François Larouche
Président, Larouche Marketing | Communication

Ce n’est plus le cas ?

Jean-François : Oui, je reste en place, ne t’inquiète pas ! Il s’agit surtout d’une mise à niveau avec la réalité actuelle de l’entreprise. L’agence a grandi, nous sommes présentement 14 personnes : l’agence, ce n’est donc plus juste moi. Mais le JF faisait en sorte que tout le monde s’attendait à ce que je sois présent à toutes les étapes, de la planification à la création jusqu’au suivi des projets.

Ce qui était bien logique vu que tu étais le représentant, le planificateur, le DC et le président ! J’imagine que tu devais régulièrement vivre le syndrome du « j’veux pas parler au junior, je veux parler à JF » ?

Jean-François : Exactement. Comme je ne me voyais pas continuer à porter tous ces chapeaux, j’ai donc nommé une nouvelle directrice générale qui fait un travail extraordinaire. J’ai engagé des ressources en marketing et en design. Et je suis présentement à la recherche d’un directeur ou d’une directrice de création. Si tu en connais...

Tu peux en parler à Eric Chandonnet; il a un super produit pour ça (RIRES) ! Et toi, que vas-tu faire maintenant ?

Jean-François : Je vais me concentrer à temps plein sur le développement des affaires et la planification stratégique de mes clients.

C’est tout de même un cheminement atypique pour un gars qui a une formation en design graphique, non ?

Jean-François : C’est vrai. J’ai même commencé ma carrière dans une boite de graphisme très renommée à l’époque, Claude Plante et associés. Puis, j’ai appliqué comme directeur artistique chez Marketel, qui avait alors un bureau à Québec; ils m’ont plutôt engagé comme chargé de projets ! Par la suite, j’ai travaillé chez Bleau Dupéré Giguère [éventuellement LXB] en tant que responsable du développement des affaires. Et idem dans une agence de Chicago pendant deux années.

Et tu as développé un faible pour le développement.

Jean-François : Je me considère très chanceux d’avoir eu ces opportunités en début de carrière, c’est très formateur. Puis oui, j’aime ça développer. Larouche ne participe jamais à des pitchs et, chose rare à Québec, on n’a aucun compte gouvernemental. Je préfère rencontrer directement des dirigeants d’entreprises, des entrepreneurs qui, comme moi, connaissent la valeur de l’argent. Qui veulent des résultats rapidement. Et surtout, qui sont décisionnels.


Je remarque que dans ton nouveau branding, tu ne parles plus de publicité ni de ouèbe.

Jean-François : Exactement. C’est le deuxième volet de notre rebranding. Avec l’évolution constante des plateformes et la démocratisation de l’internet, je ne voyais plus la pertinence de nous présenter comme une agence de publicité qui fait du numérique. On fait tous ça, non ? J’ai donc décidé de remplacer les mentions « agence de publicité » et « + Web » par « marketing communication ».

Ce qui vous permet de vous recentrer sur vos forces, au-delà des outils et des plateformes.

Jean-François : Oui. Et le troisième élément consistait à mettre de l’avant — et à faire vivre de façon parallèle — nos trois secteurs d’expertise, car Larouche œuvre également dans le B2C et l’agroalimentaire. D’où les trois nouvelles plateformes B2B, B2C et Agro. Au-delà du site d’agence généralement statique, nous allons plutôt alimenter régulièrement chacune de ces trois plateformes avec du contenu original, rédigé par l’équipe.

Donc, une stratégie de contenu. Comme ce que l’on recommande à nos propres clients !

Jean-François : Et voilà. Non seulement, ces plateformes seront-elles pour moi de précieux outils de vente, mais du coup, ça va m’aider également dans le référencement en ligne. Et parce que le contenu sera disponible dans les deux langues, cela nous permettra d’activer notre développement en Ontario, dans les Maritimes et aux États-Unis.

La retraite n’est pas pour demain à ce que je vois !

Jean-François : Ni pour la semaine prochaine, en effet ! (RIRES)



C’est le 16 novembre dernier que l’équipe de Larouche Marketing Communication a dévoilé sa toute nouvelle identité ainsi que son nouveau site Web dans ses bureaux de la Grande-Allée à Québec où clients, médias, famille et amis étaient présents.

Visitez le nouveau site web : larouchemc.com

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