L’agence-boutique FDM, spécialisée dans le développement de stratégies marketing et de relations publiques, célébrait à la fin du mois d’août ses cinq ans d’existence. Pour une agence de style boutique, persister aussi longtemps n’est déjà pas banal. C’est encore plus impressionnant lorsqu’on sait que la fondatrice, aujourd’hui âgée d’à peine 29 ans, a choisi de quitter le monde des agences pour lancer sa propre affaire à seulement 24 ans. Aujourd’hui, on peut dire que Franceska Dion a gagné son pari.


Renommée Agence FDM (à ses débuts, nommée Franceska Dion Média), l’entreprise compte maintenant cinq employées à temps plein et un joli bureau moderne situé au très tendance Quartier DIX30 de Brossard. L’équipe de rédaction du Grenier aux Nouvelles a rencontré la fondatrice et présidente, en plus de la nouvelle recrue et associée, Claudia Martin, dans leurs bureaux, tout juste après les festivités entourant le cinquième anniversaire de l’agence.

Franceska Dion travaillait chez Marketel lorsqu’elle a décidé de se lancer en affaires à l’âge de 24 ans. De son point de vue, il y avait une forte demande de la part de plus petits clients pour des services-conseils en marketing et relations publiques. « Mon idée de départ n’a jamais été de fonder mon entreprise, j’ai plutôt vu une opportunité de répondre à un certain besoin dans le marché », explique Franceska Dion. Au départ, l’entreprise Franceska Dion Média inc. voulait offrir des services en communication à des clients qui n’avaient pas le budget pour s’offrir les services des plus grosses agences. De fil en aiguille, la fondatrice s’est adaptée à la demande et gère maintenant les plans média d’une vingtaine de clients sur une base annuelle appuyée par son associée et leurs quatre employées à temps plein.

Franceska Dion

« Au fil du temps, les clients rencontrés avaient des budgets plus importants et de grandes ambitions. De là est né le slogan de l’entreprise : suivre son instinct. C’est exactement ce que j’ai fait avec FDM. J’avais une idée de départ de ce qu’allait être l’entreprise, mais je me suis adaptée en cours de route, j’ai suivi mon instinct et c’est devenu ce que c’est aujourd’hui », poursuit la fondatrice.

De la jeunesse au « lifestyle »


La plus grande différence entre soumissionner pour un nouveau compte aujourd’hui et à l’époque, c’est qu’auparavant, le seul argument que Franceska pouvait donner à un potentiel client était : « je vais travailler d’arrache-pied pour toi, fais-moi confiance ». Cinq ans plus tard, la stratège en communication peut se baser sur des cas concrets de campagnes réalisées, de gestion de crises et autres bons coups de l’agence qui lui permettent d’appuyer et surtout d’étoffer ses « pitchs ». Au fil des années, l’expertise de l’agence s’est développée, de même que l’offre de services, mais ce qui n’a pas changé : la passion et la rigueur de la fondatrice.

L’un des premiers clients de FDM était Import Dragons, un manufacturier et distributeur de jouets pour enfants, qui est demeuré avec l’agence pendant quatre ans. Par la suite, c’est la boutique en ligne de vêtements pour enfants Melijoe qui lui a confié ses relations de presse. À ses débuts, FDM s’est tranquillement spécialisée en « jeunesse ». Aujourd’hui, l’expertise de l’agence s’est étendue pour devenir plus « lifestyle ». En plus de sa clientèle « jeunesse », elle compte maintenant des clients en mode, beauté, alimentation et divertissement.

D'ailleurs, on a beaucoup entendu parler de FDM cet été puisqu’elle s’occupait, et s’occupe toujours, des relations de presse du Beachclub. Le « club extérieur » a effectivement retenu les services de l’agence, ce qui n’est pas une mince affaire, considérant que plusieurs personnalités « hollywoodiennes » telles que : Kylie Jenner, Paris Hilton et David Guetta ont déjà figuré parmi les invités d’honneur. Aujourd’hui, l’Agence FDM compte plusieurs autres clients d’envergure parmi sa clientèle et accumule les mandats de représentation.

Des dates marquantes


C’est en 2014, après trois ans en affaires, que l’agence s’est dotée d’un bureau pour la première fois. À l’époque, elles étaient deux employées à temps plein et l’acquisition d’un lieu physique fut un événement important dans l’histoire du développement de FDM. « Pour moi, le fait de me prendre un bureau, d’avoir un bail et la responsabilité de payer un loyer chaque mois, c’était vraiment « quelque chose ». Ça signifie que ton volume d’affaires est assez important pour te permettre cette dépense et ça m’a également permis d’augmenter mon chiffre d’affaires. Le fait de pouvoir recevoir des clients dans ses propres bureaux, ça fait toute la différence », raconte Franceska.

Un autre événement marquant dans l’histoire de l’agence est sans contredit l’arrivée de Claudia Martin, associée, en septembre 2015. Claudia, âgée de 32 ans, détenait une expertise certaine en gestion de crise et d’enjeux dans le domaine des communications après avoir occupé plusieurs postes corporatifs entre autres à l’Agence métropolitaine de transport (AMT) et chez SNC-Lavalin, et d’avoir passé quelques années en agence de relations publiques.

Claudia Martin

« Ça faisait un moment que je suivais le parcours de Franceska et de l’agence et ça m’interpelait beaucoup. Je l’ai « harcelé » sur les médias sociaux pendant des mois pour la rencontrer et en connaître plus sur son entreprise, jusqu’à ce que la bonne opportunité se présente, et ça a cliqué!, explique Claudia. J’amène un “background” très fort en gestion et en communication corporative, ce qui, je crois, vient compléter le porte-folio d’expertise de l’agence. »

Rouler sa bosse


« L’année 2015 fut très importante pour le développement de l’agence, poursuit Franceska. Depuis l’arrivée de Claudia, je peux dire qu’on a atteint un autre niveau côté “business”. On a mis en place des systèmes de gestion : des clients, des employés, etc., et l’an prochain nos objectifs sont de faire du développement de clients notre priorité et aussi, bien sûr, d’augmenter notre chiffre d’affaires. »

Avoir sa propre agence-boutique à l’âge de 29 ans n’est pas une mince affaire, mais pour la fondatrice, le fait d’accroître son entreprise n’est pas forcément synonyme de stress financier, mais plutôt de laisser-aller. Effectivement, au fil des années, la spécialiste des communications a dû conjuguer avec une nouvelle réalité: celle de ne plus avoir main mise sur chaque aspect des dossiers sur lesquels elle travaille. La qualité du travail rendu est une priorité pour la femme d’affaires qui se fait un devoir de traiter tous ses clients avec le même soin.

Aujourd’hui, avec une vingtaine de clients sur une base annuelle, elle doit essentiellement s’assurer de s’entourer des bonnes personnes pour maintenir le niveau de qualité de l’agence, mais encore et toujours, de suivre son instinct...