Selon une nouvelle recherche publiée par Deloitte, l’économie canadienne est au neutre parce que les entreprises ne sont pas assez courageuses. La plupart des entreprises canadiennes, soit près de 90 %, manquent de courage, et l’économie du pays s’en ressent.

Dans le rapport intitulé L’avenir appartient aux plus audacieux, la firme présente les faits qui confirment ce qui ne s’appuyait jusqu’à maintenant que sur des anecdotes : les entreprises courageuses surpassent les autres. Elles enregistrent une croissance supérieure des revenus et créent plus d’emplois, mais seulement une organisation canadienne sur dix peut être considérée comme vraiment courageuse.

Près des trois quarts (69 %) des entreprises courageuses ont affiché une hausse des revenus l’an dernier, par rapport à moins de la moitié (46 %) des entreprises craintives. Les organisations craintives étaient aussi deux fois plus susceptibles d’afficher une baisse de revenus que leurs homologues courageuses.

Le rapport de Deloitte montre que le courage se mesure et que c’est un facteur important et se veut également un appel à l’action ; le défi est lancé aux dirigeants d’entreprises canadiennes d’adopter des pratiques courageuses pour pousser leur organisation vers le succès. Deloitte est d’avis que les idées audacieuses, l’inclusion et la prise de risques calculés doivent devenir la priorité des dirigeants d’entreprises pour que le Canada prenne le devant de la scène mondiale.

Le document L’avenir appartient aux plus audacieux est le premier rapport de la série Le Canada à 175 ans dans laquelle Deloitte présentera son point de vue sur l’avenir du pays.