À chaque début de nouvelle année, la tradition des vœux est à l’honneur. Aujourd’hui, je vous propose d’intégrer cet événement à votre recherche d’emploi. Je m’explique: vous allez pouvoir renouer avec votre réseau de contacts au moyen d’une carte de vœux.

C’est une avenue simple et économique, surtout si vous envoyez des courriels. L’important est de se différencier, car beaucoup de gens vont recevoir des tas de cartes de vœux qui risquent de se ressembler. Si vous vous distinguez à l’aide d’une carte très personnalisée, ils auront envie d’y répondre et dans ce cas, vous aurez gagné une manche. J’ai appris qu’au Québec, à l’instar de certains pays anglo-saxons, les gens envoient leurs cartes de vœux avant le 15 décembre. Il s’agit donc de souhaiter les «bonnes fêtes de fin d’année».

En France, nous sommes plus enclins à envoyer nos bons vœux en janvier. Donc, à vous de voir si vous préférez vous adapter et envoyer au plus tôt vos cartes de vœux. Ou bien, si vous gardez votre touche française, et vous vous démarquerez en envoyant vos cartes en janvier, c’est-à-dire en ce moment même! Personnellement, je les envoie toujours à la mi-janvier. Je choisis une des photos prises l’année précédente, je réfléchis à une accroche qui lui donne du sens ou la renforce, puis je l’envoie à tous mes contacts. J’ai la plupart du temps plusieurs réponses, ce qui me permet de renouer le lien avec certaines personnes. Une fois que vous avez choisi votre carte de vœux et son message, soyez concis, percutant et n’en dites pas trop. C’est à la troisième étape que vous pourrez vous exprimer.

Maintenant que votre carte est prête (pensez à l’envoyer à vos proches pour qu’ils vérifient l’orthographe), il faut que vous la diffusiez. Place au carnet d’adresses professionnel. Je vous conseille de penser à toutes les personnes avec lesquelles vous avez déjà été en contact, par exemple en stage, votre dernière expérience professionnelle, vos fournisseurs, vos anciens professeurs ; bref, essayez d’être le plus large possible. Comme dirait l’autre: «on ne sait jamais de quoi demain sera fait». Une simple attention qui pourrait peut-être changer votre avenir!

Si vous êtes à l’international, incluez vos nouveaux contacts dans ce pays, mais aussi ceux du pays d’où vous venez. Vous pourrez ainsi faire une version française et une anglaise par exemple. Il suffit de traduire le texte et de demander à un anglophone de vérifier, car si vous n’êtes pas natifs, une erreur de sens est vite arrivée. Pour l’année prochaine, si vous souhaitez montrer votre sens de l’adaptation, je vous conseille d’envoyer vos vœux de fin d’année en anglais, au mois de décembre, et ceux en français au mois de janvier. Vous pouvez aussi, une semaine après l’envoi, diffuser votre carte de vœux sur LinkedIn et sur d’autres réseaux sociaux, afin que tous vos contacts puissent la voir.

Lorsque vous recevrez des réponses, vous serez dès lors en mesure de pouvoir vous exprimer. Cette étape est cruciale: vous devrez intéresser votre lecteur. Pour cela, je vous conseille de lui rappeler rapidement vos expériences les plus pertinentes, votre situation actuelle et un message optimiste pour l’avenir. N’hésitez pas à ajouter des éléments personnels, par exemple: si vous avez rencontré cette personne lors d’un 5@7, vous pouvez terminer en disant: «J’espère vous revoir au prochain 5@7». Si vous ne l’avez jamais rencontrée, dites-lui alors que vous espérez que cette rencontre aura lieu cette année. Soyez précis, concis et chaleureux.

Bonne année à tous! Je vous souhaite le meilleur et surtout, de trouver un travail qui vous plaise!

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En lien avec l’actualité française, je tenais à montrer ma solidarité remplie d’émotions envers les proches des victimes de ces horribles attentats. C’est pourquoi j’ai choisi d’illustrer mon article avec le dernier dessin de Charb.

JeMLaCoM