Dans la dernière campagne télé de Nissan inspirée de 24 heures Chrono, un automobiliste se fait sauvagement attaquer de nuit par les pistolets de distribution d’essence transformés en pieuvres. Un conducteur de Sentra vient le délivrer in extremis d’une mort certaine. Gros plan sur la marque et la phrase «Faire le plein n’a rien d’épeurant».

Que les publicitaires veulent rejoindre leurs cibles jusque dans leur façon de s’exprimer, ça peut se comprendre. Mais dans ce cas-ci, l’emploi du québécisme épeurant n’est pas justifié. Le mot plus universel apeurant aurait été aussi bien compris du public.

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Gilles Trudeau, rédacteur agréé
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