2012 a amené sa petite révolution dans le monde de la communication: La mobilité à outrance! 2013 va consolider la place de la mobilité dans la communication des entreprises, depuis la simple lecture d’un courriel à une publicité ciblée par géolocalisation, ainsi qu’une convergence entre les différents supports. Le défi de mesurer l’intensité de l’investissement dans toutes les technologies qui s’y rattachent en analysant en profondeur les besoins de l’entreprise vis-à-vis de sa clientèle, ainsi que les différents comportements et besoins de celle-ci.

La récente étude de eMarketer (1) sur la mobilité, aussi bien sur tablette que sur smartphone, nous montre que ces deux moyens de communication prennent la part du lion au niveau de l'envoi et de réception des courriels. Plusieurs faits intéressants sont à relever: en premier, une personne sur dix utilise son téléphone intelligent à la fois pour envoyer et recevoir des courriels. Celles-ci sont souvent des utilisateurs sur la route, et pour eux, c’est le moyen le plus efficace pour rester en contact. Ensuite, les femmes semblent montrer un plus grand enthousiasme dans l'utilisation d'une tablette pour leur courrier électronique personnel. Une autre tendance forte est la fréquence de vérification des courriels via un iPad qui montre que 90% des utilisateurs vérifient leur boîte au moins une fois par jour. Sur ce nombre, le plus grand segment, 30% la vérifient 3 à 5 fois par jour. Enfin, selon les estimations de eMarketer, cette année, 60% des utilisateurs de tablette auront un iPad. Par contre, pour les années à venir, avec l’accentuation de la concurrence dans le monde des tablettes, et malgré un nombre d’utilisateurs croissants de iPad, le taux devrait descendre à 55%.

Donc, les efforts financiers au niveau du développement des technologies porteront beaucoup plus sur l’adaptation des produits aux téléphones intelligents et aux tablettes. Le lien naturel avec les différents canaux web et sociaux entraînera un travail de fond afin de consolider les données entre ces points de contact et surtout, pour analyser les données en vue d’agir. Dans les faits, il ne faudrait pas séparer les évolutions des sites traditionnels et la conception de sites mobiles. Il y a encore trop d’entreprises qui n’ont pas créé de sites mobiles adaptés, et cela pénalise l’expérience perçue par les clients.

Parallèlement, suite à la définition des usages potentiels des réseaux sociaux par les entreprises, comme des projets en CRM social, communautés d’utilisateurs, service client, etc., l’utilisation du mobile prendra toute son importance et obligera à la considérer dans les différentes phases du parcours et du cycle de vie client.

Le meilleur exemple nous provient du milieu bancaire. Les banques ont développé des applications de gestion de compte pour smartphone. Elles enregistrent les transactions, mais sont-elles capables d’intégrer les données comportementales de l’utilisateur de ces applications? La convergence des points de contact digitaux ne prendra de la valeur que grâce à une bonne interprétation comportementale afin d’être pertinent et dans le bon timing.

Intéressons-nous à nos consommateurs et à leur comportement. De ceux-ci, la génération Y risque de changer la donne quant au commerce mobile et à l’influence sur les marques. Plus connectés, plus consommateurs, ils sont très dépendants de leur smartphone (il est vrai qu’ils sont nés avec son avènement). Ils sont Mobile-Addicts (2) et sont de plus en plus chaque jour. 1 personne sur 5 qui appartient à cette tranche d’âge est considérée comme un Mobile-Addict. 9,5% d’entre eux ont déjà effectué un achat via leur mobile ou un téléchargement impliquant un acte d’achat, contre 3% pour le reste de la même génération. Il est clair qu’ils sont la cible rêvée pour bien des marques. Dès lors, un objectif ambitieux se dessine: assurer aux consommateurs la meilleure expérience-utilisateur possible une fois qu’il ouvre votre courriel ou infolettre, et ce, quel que soit l’appareil utilisé! Et quel fameux casse-tête que celui-ci, considérant l’explosion du marché des mobiles avec des tailles d’écran et des résolutions différentes. Une des stratégies, qui semble prometteuse, serait d’appliquer le concept de la simplicité volontaire du design du message afin d’être facilement lu sur n’importe quel support. Une modélisation neutre multi-écrans en quelque sorte!

Car face à la pluralité du type de consommateurs et de leurs comportements, des contextes du visionnement des courriels, d’appareils, d’écrans et autres résolutions, cette stratégie serait celle qui a une vision à plus long terme. Bref, outre la mobilité, une stratégie multi-écrans courriel reconnaît les conditions uniques qui peuvent interférer avec l'affichage électronique et les interactions, et les intègre dans le contenu de la communication. Tous ces chiffres et analyses peuvent aider les chefs d’entreprise à prendre des décisions efficaces dans l’élaboration de leur campagne courriel ainsi que les développements et investissements à y apporter.

Enfin, comme le monde ne s’arrête pas de tourner face aux téléphones intelligents et aux tablettes, Dell innove encore grâce au Ophelia Project (3), un ordinateur qui tient dans une clé USB. Ophelia convertit les télévisions et écrans en des postes de travail et de loisirs avec accès sans fil au cloud. Les appareils mobiles tels des smartphones et tablettes sont équipés de petits écrans, et l’autonomie de leur batterie est assez limitée. Le mini-PC de Dell n’a pas ces inconvénients et est en outre facile à emporter. La clé est si petite qu’elle se range dans une poche de pantalon.

L'équipe de zendatamarketing
Intelligence d'affaires en communications personnalisées

Sources

(1) http://www.emarketer.com/Article/Email-Users-Re...Pad/1009667 (2) http://www.lsa-conso.fr/les-mobile-addicts-vont...erce,138543 (3) http://datanews.levif.be/ict/actualite/dell-oph...793020.htm#