Quand vous faites appel à un rédacteur professionnel pour rédiger vos documents, vous vous attendez à recevoir des textes appropriés au message, un ton adapté au lecteur et un contenu clair et invitant. Or, on peut très bien travailler avec le rédacteur le plus créatif et le plus convoité dans le milieu et avoir toutes les difficultés du monde à obtenir un texte à son goût. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’on n’a pas su, dès le départ, lui transmettre clairement le mandat.

L’art du « briefing » n’est pourtant pas bien compliqué. Il s’agit de répondre soi-même à quelques questions de base avant de contacter le rédacteur. Ce sera ensuite beaucoup plus facile de discuter du mandat et de clarifier les zones d’ombres qui pourraient subsister. Ces questions sont les mêmes pour la plupart des documents à rédiger :

LE MANDAT – Quel est le projet ?
L’INTENTION – À quoi servira le texte demandé : solliciter, informer, annoncer, etc. ?
LE CONTEXTE – À quelle occasion sera-t-il utilisé ? Y a-t-il d’autres éléments qui l’accompagneront ?
LE SUPPORT – Sur quel support sera-t-il utilisé : courriel, communiqué, emballage, affiche, etc. ?
LE FORMAT – Est-ce qu’il faut respecter un format précis ? Est-ce que l’espace est limité ?
LA SIGNATURE – Est-ce un texte signé et, si oui, par qui (donner le nom et le titre si possible) ? Le cas échéant, est-ce que le signataire vouvoie ou tutoie la personne à qui le texte est adressé ?
LE LECTEUR – À qui s’adresse-t-il (grand public, partenaires, donateurs, entreprises, clients potentiels, bénévoles, etc.) ?
LE TON – Quel niveau de langage doit être utilisé (technique, soutenu, amical, marketing, publicitaire, émotif, convaincant, informatif, etc.) ?
LE CONTENU – Énumérer les éléments qui doivent figurer dans le texte (dans l’ordre ou dans le désordre) et donner le plus de détails possible pour chacun.
LES DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE – Inclure dans l’envoi tous les documents et textes qui pourraient faciliter la rédaction ou donner l’information de base.
L’ÉCHÉANCIER – Donner un échéancier idéal et un échéancier définitif. Cela permet de mieux gérer les priorités.

Voilà, c’est aussi simple que ça ! N’hésitez pas à en faire l’essai. Vous serez surpris de constater à quel point ce petit remue-méninges vous épargnera du temps et surtout bien des déceptions.

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Sylvie Goulet, rédactrice agréée de la SQRP

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